Mon Témoignage


 GUERIR DE LA FIBROMYALGIE, MALADIES AUTO-IMMUNES, DE LA THYROÏDITE, DU TDAH, DE L'AUTISME, et Autres Maladies Emergentes

GRACE A DES METHODES NATURELLES SCIENTIFIQUEMENT VALIDEES



PREAMBULE :

Quelles que soient les raisons pour lesquelles vous êtes ici, s'il vous plait, ne « zappez » rien, lisez ce témoignage jusqu'au bout, il peut changer positivement votre vie.

      -  Si vous êtes atteints de maladies dégénératives, auto-immunes ou autres galères que vous traînez depuis des années : Lupus ; Sclérodermie ; Polyarthrite ; Fibromyalgie ; Thyroïdite auto-immune, et autres maladies dites " incurables". 

      -  Si vous êtes maman d'un enfant T.D.A.H (troubles de l'attention et du comportement, autisme, etc... ) qui cumule plusieurs troubles suivants ( avec plus ou moins de sévérité ), et dont le tableau ci-dessous vous parle :

a) A la naissance :

Naissance à problèmes (prématurée, etc...) ou, Troubles digestifs ; Intolérances au lait ; Diarrhée ou constipation opiniâtre ; Vomissements et pleurs fréquents ; Fesses rouges, quasi en permanence ;Enfant donnant l'impression de n'être (presque) jamais bien, qui dort tout le temps, plus que la normale (ou pas assez) ; Infections à répétition : otites, rhino-pharyngites, bronchiolites, etc...

b) Dans la petite enfance :

Troubles digestifs ; Toujours sensibles aux infections ; Signes d'hyperactivité, tendance à se cogner partout ; Grande nervosité et émotivité, à des degrés plus ou moins sévères ; Agressivité, violence, crises de colère fréquentes ; Ne supporte pas les contraintes ; Difficulté d'apprentissage de lecture ou d'écriture, de concentration, de mémorisation ; Troubles de la vision et déjà obligé de porter des lunettes ; Autisme, etc... (Il peut s'agir aussi d'un enfant «  anormalement sage et fragile », qui semble plus ou moins déconnecté de la réalité).

c) A l'adolescence et (ou) à l'âge adulte :

Plus ou moins les mêmes troubles, mais amplifiés si : alcool, et (ou) tabac, et (ou) drogue, et (ou) pilule contraceptive, alimentation déséquilibrée, polluée, industrialisée, etc... Autres troubles aussi observés : Spasmophilie ; Syndrome anxio-dépressif ; Problèmes avec la nourriture : boulimie, anorexie, compulsion particulière pour les sucres et (ou) les farineux et (ou) les laitages ; Intolérances ou allergies alimentaires, etc... Troubles anormaux du comportement : T.O.C. ( troubles obsessionnels compulsifs) ; Troubles bi-polaires, etc...

J'ai vécu plusieurs de ces « galères » tant dans mon enfance qu'à l'âge adulte, et j'espère grâce à mon témoignage (extrait et résumé d'un livre auto-biographique en cours), pouvoir redonner un peu d'espoir à ceux qui l'ont perdu.

Je l'adresse tout spécialement à : ceux qui, « épuisés chroniques », intolérants à tout (ou presque)  vivent des « pannes organiques généralisées »  ; Ceux  qui souffrent de graves problèmes digestifs, et (ou) de déglutition ; Ceux qui ne savent plus comment s'alimenter (ou qui ne peuvent plus le faire normalement).

- Ceux qui n'entrent plus dans le cadre d'une médecine conventionnelle (qu'ils ne supportent plus),  ni même des médecines naturelles : Naturopathie, Méthodes : KOUSMINE ; SEIGNALET ; etc... Régimes hypotoxiques ; Cures de jus de légumes, d'herbes de blé, d'orge, de graines germées, etc... qui ne leur apportent pas ou plus d'amélioration.

- A ces sujets hyper-fragilisés devenus au fil des années « intraitables », « inclassables », et qui, abandonnés à eux-mêmes, assistent impuissants à la lente et inéxorable dégradation de leur état de santé physique et mental.

Durant 25 ans, j'ai fait partie de ces malades, jusqu'à ce que je découvre, en 2008 sur le Net, de nouvelles pistes très sérieuses de scientifiques anglophones, dont les travaux sont quasiment inconnus en France, malheureusement.

N'ayant plus rien à perdre, j'étudie (lorsque mes neurones me le permettent), les travaux de ces Chercheurs et leurs protocoles, que je décide d'expérimenter. La tenue quotidienne d'un journal dans lequel je note précisément toutes mes observations et les réactions de mon organisme, sera un outil extrêmement précieux et instructif pour découvrir le lien de cause à effet entre certains aliments (ou leur quantité ingérée), et l'apparition de mes symptômes (ou de leur aggravation).

Et l'impensable, l'inimaginable, va se produire !..

Malgré un état de santé très préoccupant, des épisodes infectieux morbides et récurrents (durant lesquels je tombe chaque fois à 35 kg), je réussirai, progressivement, mois après mois, à récupérer une amélioration inespérée de mon état de santé, associée à la disparition d'un grand nombre de troubles, qui avaient rendu toute vie sociale impossible, et ce, ... durant ces 10 dernières années !

Je dédie également mon témoignage aux parents, et surtout aux mamans ayant un ou plusieurs enfants (ou ados), souffrant des maux pré-cités.

N'est t-il pas curieux, me direz vous, de dédier aussi ce témoignage à des parents dont les enfants souffrent de troubles, n'ayant à première vue, aucun rapport avec les pathologies dégénératives évoquées ci-dessus ?

Et bien non, justement, car il y a un lien entre toutes ces pathologies !

En effet, dans le cadre de mes recherches, de mes observations, de mon anamnèse personnelle et familiale, je fais une découverte incroyable :
Toutes ces pathologies, ces troubles, observés chez ces sujets hyper-fragilisés (adultes et enfants), font partie en réalité d'un même syndrome qui, s'il se manifeste différemment avec l'âge, réunit cependant les mêmes causes sous-jacentes, à savoir :

« Une DYSBIOSE INTESTINALE»,
 associée, le plus souvent, à une « CANDIDOSE »

N.B :

(Candidose : Terme communément utilisé pour désigner l'envahissement dans l'intestin d'une flore microbienne pathogène, constituée de bactéries, parasites, levures, etc... dont le candidat albicans, d'ou le mot de « candidose »).

(Dysbiose : l'appellation « Dysbiose » est utilisée pour désigner un déséquilibre dans l'intestin, entre la flore bénéfique, et la flore dite pathogène, et lorsque la paroi intestinale, endommagée, est devenue poreuse et perméable).
Ce syndrome est associé, selon le degrés de sévérité de la pathologie, à des troubles ou maladies connexes les plus diverses :

Glycémie instable ; Troubles thyroïdien (et,ou) surrénaliens ; Anémie,  carence en fer, malabsorption des aliments et troubles digestifs, allergies ou intolérances alimentaires, etc...Dans les cas plus sévères encore, (ce fut mon cas),  intolérances aux AMINES ; SALICYLATES ;OXALATES ; SULFITES ; CONSERVATEURS ; ADITTIFS (même les produits bio) ; METAUX LOURDS, etc... Ainsi qu'une intolérance aux glucides et amidons quelques qu'ils soient.
Il est facile de tomber dans le piège, comme moi à une époque,  et dans lequel tombent beaucoup de mes confrères naturopathes, médecins et patients, qui consiste à croire, par exemple, qu'en prenant tels ou tels nutriments, même naturels, pour lutter « contre » l'invasion des candidats albicans, ou de l'anémie, ou des troubles thyroïdiens, etc...on va résoudre le problème de fond. Non ! Chez ces sujets  hyper-fragilisés, ces maux, même s'ils constituent des facteurs aggravants, ne sont pas directement responsables de ces différentes pathologies.

En réalité, ces sujets sont victimes (à différents degrés), d'une biochimie atypique de leur métabolisme, le plus souvent d'origine génétique, intoxication déjà « in utéro» dans le ventre de la mère (et c'est mon cas), ou acquise au fil des années, suite à une mauvaise hygiène de vie.

Hyper-réactifs à tout (ou presque), ces sujets sont de « mauvais détoxifieurs hépatiques ». Leur foie, débordé dans sa tâche, n'arrive plus à neutraliser :

·        ni les toxines endogènes (issues de leur propre métabolisme cellulaire),
·    ni les polluants de leur environnement proche : cosmétiques, ménagers, médicamenteux, produits d'hygiène, etc...
·       ni les contaminants toxiques de l'alimentation industrialisée : additifs, pesticides, conservateurs, colorants, exhausteurs de goût, etc... Le comble pour ces patients hyper-réactifs, c'est que, même le fait de manger bio (ce qui est recommandé dans leur cas), ne suffira pas.


Pourquoi ?

Parce que, « mauvais détoxifieurs hépatiques » de leur état, ces mangeurs sont, en plus, devenus intolérants aux salicylates, il s'agit là de pesticides naturels fabriqués par les végétaux (même bio), afin de se protéger des parasites....et il  y en a beaucoup dans les fruits, certains légumes, les oléagineux, le miel, le thé, l'huile d'olive, etc... Et ces salicylates, voyez vous, ont le même effet chez ces personnes, que si elles avalaient des produits chimiques ! En clair, celles-ci s'empoisonnent, même avec des aliments réputés TRES SAINS !

Malheureusement ce n'est pas fini ;
Les spécialistes de ces pathologies (Américains et Australiens), ont découvert que de nombreux adultes hyper fragilisés, et enfants hyper-actifs, réagissent en plus, aux : AMINES, OXALATES, SULFITES etc... (ce qui est encore mon cas !).
Je comprends maintenant pourquoi, devant la complexité d'un tel tableau, j'ai tourné en rond durant tant d'années, à chercher des réponses à toutes mes misères !

Comment sortir de CE CERCLE VICIEUX ?

Le génie de ces Chercheurs (qui utilisent uniquement des méthodes naturelles), a été de comprendre les causes profondes qui se cachaient derrière ce syndrome, et de mettre au point des programmes et protocoles alimentaires spécifiques afin de sortir ces sujets si fragiles (et incompris de la médecine et de leur entourage), du cauchemar qu'ils vivent au quotidien.
Leurs méthodes ont en commun de concerner aussi bien les patients atteints de maladies dégénératives, que les enfants victimes des troubles pré-cités (T.D.A.H).

Et les résultats, au delà de toute espérance, sont là, éclatants de vérité ! Leurs méthodes, avec un recul de plus de 10 ans d'expérience et d'observation sur des milliers de cas, prouvera cliniquement et indiscutablement leur efficacité (voir leur site ci-après).

Nombreux sont les témoignages de patients, parents, médecins (sur le Net, ou dans leur livre), qui corroborent les observations de ces Chercheurs (que je cite ci-dessous).

Je suis heureuse de pouvoir, moi aussi, apporter « ma pierre à l'édifice », afin de témoigner que même dans un cas aussi complexe et ancien que le mien (jugé médicalement irrécupérable), j'ai pû retrouver une amélioration inespérée et très significative de mon état de santé, à tous les niveaux, et que j'espère bien améliorer encore !

Je les remercie du fond du coeur d'avoir éclairé mon chemin, et permis de renaître à la vie. Pour en savoir plus :

* Dr Natasha Campbell
www.behealthy.org.UK/gaps.pdf
http://www.gaps.me/
www.gaps.me/preview/?id=34
www.doctor-natasha.com/one-mans-meat-another
www.gaps.me/preview/?id=33

Auteur du livre best seller « Gut and Psychologie Syndrome », qui vient juste d'être traduit en Français sous le titre : "le Syndrome Entéro-Psychologique" (en vente sur amazon au lien ci-après : Le syndrome entéropsychologique GAPS (Gut and Psychology Syndrome) . Neurologue et Nutritionniste, le Dr. N. Campbell exerce dans un hôpital de  Cambridge. Elle est maman d'un enfant autiste qu'elle a sauvé uniquement par un régime spécifique en glucides (RGS), et des méthodes naturelles.

* Linda Peterson
Sur « Gapsaustralia », protocole en Français du Dr N.Campbell
Thérapeute et maman d'un enfant autiste qu'elle a également sauvé.

* Dr Elaine Gottschall
Auteur du livre « Breaking the vicious cycle » (Briser le cercle vicieux) qui a aussi sauvé son enfant. Sa méthode est traduite en Français sur le site : http://www.regimegs.com/

*Denise KRÜGER FANTOLI (en Suisse)
Infirmière, spécialiste du régime  « Gaps diet » du Dr N.CAMPBELL, (avec qui elle collabore étroitement) ; Maman de deux enfants atteints d'un syndrome de Gaps sévère, qu'elle a ramené à la vie (voir son témoignage et pleins d'infos en Français, sur la méthode du Dr N.CAMPBELL, sur son site ci-dessous) :
Centre de Nutrition Holistique, http://www.nutrition-holistique.ch/

* Dr Wolfgang Lutz
Auteur du livre « Life without Bread » (vivre sans pain), ou « Comment un régime bas en hydrate de carbone peut vous sauver la vie ».
Le Dr Lutz a étudié ce régime sur plus de 10 000 patients et ce durant plus de 40 ans, dans le cadre de sa pratique clinique. Il a obtenu un très grand succès dans les pathologies les plus sévères : maladies dégénératives, intestinales, cardio-vasculaires, diabète, obésité, etc...
Les principes de son régime sont repris en Français par Taty Lauwers dans son livre « Cinglés du sucre que vous pouvez vous procurer en cliquant sur le lien ci- après : Cinglés de sucres: « Décrochez-des-sucres » pour vaincre la glycémie instable



* L'équipe des Allergologues australiens du R.P.A.H. (Royal Prince Albert Hospital), et les résultats de leur pratique du régime « Failsafe », médiatisé par :

-Sue Dengate 
 http://www.fedupwithfood/ additives.com

- Emma Davies

*Le Dr Richard Bernstein
Auteur du livre « Dr Bernstein's diabetes solution ».
Spécialiste du diabète du type I, dont il est atteint, il est aujourd'hui en pleine forme à plus de 60 ans, grâce au régime « low-card-high-fat » (bas en hydrate de carbone et haut en graisses), qu'il pratique avec grand succès pour lui- même et ses patients diabétiques.

Je ne peux manquer ici de rajouter à cette liste, le nom d'une femme étonnante et d'une grande humanité, rencontrée sur le Net ; Sans le savoir, elle a bouleversé positivement le cours de ma vie. Je lui dois beaucoup. Sans son blog et ses nombreux ouvrages, je n'aurai jamais pu (ne parlant pas anglais), découvrir les travaux de ces chercheurs anglophones.

Il s'agit de Taty Lauwers.
www.taty.be/
Je voudrais saluer au passage son remarquable esprit d'analyse et sa capacité de discernement à trier, dans cette jungle d'information du net, le « bon grain de l'ivraie ».
Sa critique intelligente et la qualité de son immense travail, m'ont incontestablement aidée, égarée comme je l'étais dans l'obscur dédale de toutes mes pathologies, à retrouver « mon fil d'Ariane » !

Taty sait de quoi elle parle, elle aussi est une rescapée de la médecine : cancer, maladie de Crohn, hyper réactive à tout, etc... Ayant frôlé la mort, elle revient de loin. Depuis des années, inlassablement, elle partage ses expériences, ses observations, tant sur son blog que dans ses ouvrages, aidant autant que faire se peut les personnes qui lui demandent de l'aide.

Si vous faites partie de ces « cas désespérés », ou si vous êtes une maman d'un enfant à problèmes, il y a quelques uns de ces « Topos » que vous devez absolument découvrir ; Ceux sont de précieux « outils », passionnants "incontournables" que je cite à la fin de mon témoignage et que vous pourrez vous procurer en cliquant sur l'onglet "livres conseillés".

Je gage, après les avoir lus, que vous aurez probablement, comme moi, l'intime conviction de comprendre enfin, pourquoi vous, votre enfant ou un proche, êtes victime de tant de misères, et quoi faire pour espérer améliorer (ou rétablir) très positivement votre état de santé, au-delà de toutes (ou presque), vos espérances.

Enfin, bien sûr, je dédie ce témoignage à toute ma famille, mes deux garçons, mes belles-filles et mes petits enfants qui ont toute mon affection ; A Jo, mon âme soeur, et à sa famille.
Puisse ces révélations les aider, si besoin était, à  trouver des réponses à leurs questionnements, et des solutions face à certains troubles de santé qui pourraient les affecter (ou leur proche).

VOIR MON TEMOIGNAGE CI-DESSOUS 
(Extrait de mon livre en cours)

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MON TEMOIGNAGE

1976 : « le grand tournant »

J'ai 32 ans, divorcée, deux enfants.
Après un long parcours en milieu hospitalier et des études d’infirmière,  je me vois proposer un poste de direction dans le secteur social de la fonction publique. Je me passionne alors pour ce nouveau métier qui me va « comme un gant », et pour lequel je me dévouerai corps et âme.

Nouveau métier mais aussi nouvelle vie, dans le cadre d'une famille recomposée.
Il peut être utile ici de préciser, afin de mieux comprendre par la suite, comment et pourquoi s'est déclenchée ma maladie, qu'à cette époque de ma vie, et durant les huit années  qui suivirent, je ne souffrais d'aucun problème de santé en particulier, ni de trouble digestif, ni d'intolérances alimentaires etc..
J'avais de l'appétit et mangeais absolument de tout. J'attachais de l'importance à l’alimentation et avais le sentiment d'être (comme ma maman), une excellente cuisinière. Je passais, souvent, beaucoup de temps à préparer de bons petits plats équilibrés et variés « fait maison ».
Par ailleurs, je précise que je ne fumais pas, que je ne supportais pas l'alcool, que je ne me droguais pas, et n’avais même jamais pris la pilule ; Et pourtant !..

Durant les premières années qui suivirent ma nouvelle vie, avec mon nouveau compagnon, tout allait pour le mieux. Notre couple, notre famille, nos enfants respectifs, mon travail, étaient ma raison de vivre, le creuset dans lequel je puisais des forces vives pour créer et avancer dans la vie.

Mais voilà, huit ans plus tard, suite à de graves bouleversements professionnels et familiaux, ma santé bascula.
A la suite d’élections municipales, et pour des raisons bassement politiques et idéologiques,  je serais  victime dans mon  travail, d'abus de pouvoir et de harcèlements incessants de ma hiérarchie, qui veut « récupérer mon poste » à des fins politiques.
Occupant également un « poste clé » important, dans la même administration,  mon compagnon qui subit également des pressions de son côté, « disjoncte »  complètement.

Je  subissais alors une véritable overdose de stress qui sera « la goutte d'eau qui fera déborder le vase » : overdose de toxines générées par le stress, ajoutée à celle que j'avais déjà accumulée dans mon organisme depuis ma naissance, aggravée encore par les erreurs que j'allais commettre dans mon ignorance des lois de la vie, et voilà toutes les conditions réunies pour favoriser l'émergence de ma maladie auto-immune .

Il fallut attendre plusieurs années de calvaire avant qu'un diagnostic soit posé :« syndrome de sharp», qui réunissait à la fois, chez moi, les symptômes de plusieurs maladies 
auto-immunes :
  • Polyarthrite chronique évolutive
  • Lupus érythémateux disséminé
  • Sclérodermie
  • Fibromyalgie etc.., un moment, il avait même été question de myopathie.

Mon état de santé s'était tellement dégradé que tout espoir de rétablissement, d'amélioration, de retour à une vie normale, était inimaginable. Cet enfer a duré plus de deux ans durant lesquels je souffrais de douleurs atroces, et cela 24h/24, en permanence, même la nuit, sans aucune rémission, sans le moindre instant de répit. Si  je devais décrire cette souffrance qui ne me quittait pas un seul instant, je ne trouverais pas meilleure image que celle de milliards de vers rongeant avec voracité tous mes organes, mes articulations, mes muscles, mes nerfs et toute la surface de ma peau, avec la sensation simultanée qu’un rouleau compresseur passant lentement sur mon corps, broyait tous mes os, les uns après les autres. Parfois tout mon corps me brûlait et j'avais l'impression que de l'acide chlorhydrique coulait dans mes veines.

Les détails ou précisions que j'en donnerai plus loin, non pas pour but, croyez-le bien, d'apitoyer le lecteur  sur mon sort ; Mon objectif est de témoigner de ce que j'ai vécu afin de permettre à ceux qui souffrent aussi de maladies dites « incurables »,  qui se sentent incompris dans leur souffrance,  de pouvoir se reconnaître,  et découvrir  que même dans les situations les plus désespérées, il existe  encore  «des clés» qui peuvent  apporter des améliorations et (ou) des rétablissements inespérés (voir la liste « mes maladies et symptômes »).

En plus de tous ces troubles qui réduisaient déjà ma vie à peu de choses, il m'arrivait de sombrer deux ou trois fois par mois dans une sorte de torpeur morbide, d’agonie,  qui était pour moi l'antichambre de la mort. Durant cette période, qui durait deux à trois jours, j'étais dans l'incapacité  de me lever. Tout mon  corps été mortifié, inerte dans le même état de faiblesse que celui  d'un moribond.

Clouée au lit par des douleurs accablantes, je n'avais plus la force de prononcer le moindre mot, ni  d'ouvrir les yeux, ni même de faire le plus petit signe de tête. Dans ces moments-là, ma respiration se ralentissait considérablement et de plus en  plus. Je sentais  comme un énorme poids sur ma poitrine qui m'empêchait de respirer. Quasiment paralysée, le réflexe respiratoire ne se faisait plus normalement et à cet instant je sentais que ma vie ne tenait plus qu'à qu'un souffle .

La ronde infernale de spécialiste en spécialiste avait commencé : tous les trois mois environ un nouvel organe était atteint, me contraignant de consulter tour à tour : urologue, gynécologue, dermatologue, neurologue, gastro-entérologues, ophtalmologue, rhumatologue, endocrinologue, etc. etc. qui me prescrivaient toute une série de bilans, d'examens et de biopsies souvent très pénibles à supporter, pour  finir enfin avec une ordonnance remplie d'antibiotiques ou d'anti-inflammatoires en tous genres, et j'en passe...
J'avais rapidement pris conscience que ma maladie devenait un véritable casse-tête pour les médecins qui avaient l'air de ne plus rien y comprendre ; Je sentais de plus en plus que cette situation avait quelque chose d'absurde, car tous ces traitements ne m'apportaient aucune amélioration, bien au contraire.

J'avais grand besoin d'être aidée, mais pas comme ça ; J'avais besoin qu'on m'explique ce qui se passait dans mon corps, pourquoi il s’auto détruisait, et pourquoi cela m’arrivait à moi ?
Il devait bien y avoir une raison, car enfin les 10 dernières années qui avaient précédé l’apparition des premiers troubles, ma santé avait été plutôt satisfaisante ; Alors, pourquoi ? Que s’était t-il passé qui avait fait tout basculer ?

J'avais la profonde conviction que les événements extrêmement stressants dont j'avais été victime quelques mois auparavant, y étaient pour quelque chose : l'un familial, me retrouvant seule avec mes deux enfants, contrainte de quitter une maison que j’aimais pour me retrouver dans un HLM,  l'autre professionnel, avec la  perte de mon emploi dans un contexte entaché de graves injustices.

Je n'avais plus aucune raison de vivre ; Les piliers sur lesquels reposait ma vie, mon couple, ma famille, mon travail, avaient  volé en éclats. J'étais blessée au plus profond de mon être, remplie de ressentiments, de chagrin, de colère, de haine. Mon âme était meurtrie, fracturée ; j'avais vraiment le sentiment d'avoir tout perdu ; je me retrouvais seule, impuissante, désocialisée, sans amis. J'avais fini par me culpabiliser ; Je me méprisais de n'avoir pas su faire face, de ne pas avoir réussi à trouver des solutions à mes problèmes, etc..... Bref, comme il me fallait trouver une explication à ce désastre et que je n'en trouvais pas, j’avais fini par en déduire, ayant perdu l'estime de moi-même, que je devais être... indigne de vivre ; Je pensais que je devais sûrement avoir des fautes à payer, quelque part, voilà pourquoi aujourd'hui… le «ciel »  me punissait. Alors, inconsciemment, je me programmais vers l'auto destruction... Mais cela je ne le compris que bien des années plus tard.

Chaque fois que j'essayais d'évoquer avec les médecins la possible relation de cause à effet entre le stress et ma maladie ils me répondaient que je m'égarais. La seule chose qui comptait à leurs yeux s'était le résultats des radios, des biopsies, des analyses, cela au moins c'était du concret. Ainsi chaque spécialiste m'établissait dans les règles une ordonnance bien remplie : qui pour les yeux, qui pour les articulations, la vessie, etc. etc. j'en étais arrivée à une trentaine de médicaments et plus,  par jour... En quelques mois mon état avait tellement empiré que je dus être hospitalisée à plusieurs reprises ; finalement après avoir atterri aux urgences ou je subi un lavage d'estomac, je fus mise en maladie longue durée, puis en invalidité. J'aurais tellement voulu comprendre ce qui se passait dans mon corps, pourquoi il s'auto détruisait mais aucun spécialiste n'était en mesure de me l'expliquer. (j’en ai vu à cette époque, près d’une quarantaine en un peu plus de 2 ans !…)

Devant l'échec total des médecines conventionnelles, perdue et abandonnée, je me tournais en désespoir de cause vers les médecines naturelles, mais sans y croire vraiment, ; j'espérais tout au mieux, y découvrir des plantes qui m'auraient  peut-être aidée à moins souffrir, ne supportant plus aucun médicament.  A cette époque, j'étais parfaitement ignorante des fondements même de l'hygiène vitale et la naturopathie.

Pétrie de fausses croyances profondément enracinées, je pensais comme beaucoup de personnes, que si les médecines douces s'avéraient efficaces pour soigner les petits maux quotidiens, il fallait, en cas de maladies graves, « frapper vite et fort » ; Cela, je venais d'en faire la triste expérience et ma confiance en la médecine conventionnelle commençait à s'ébranler sérieusement.

J'essayais alors mais en vain, toutes les thérapeutiques parallèles  mais sans grand résultat : acupuncture, homéopathie, mésothérapie, etc..... qui eurent toutefois le mérite de ne pas aggraver ma situation. Il devenait de plus en plus évident que j'étais « incurable ».

À ce moment-là de ma vie, j'avais réellement le sentiment d'avoir tout essayé, tout tenté, sans succès. Que pouvais-je faire de plus contre cette machine infernale qui s'était emballée dans mon corps et me détruisait un peu plus chaque jour ? j'étais désespérée et sentais au plus profond de moi que rien, non plus rien ne pourrait maintenant l'arrêter. La médecine ne m'ayant donné que cinq ou six mois à vivre, je m'étais préparée à l'idée de la mort et cette idée ne m'effrayait plus, au contraire, je la souhaitais même par moment, car je souffrais trop.
C'était devenu pour moi  la seule issue qui aurait pu mettre fin à ce calvaire.

Cependant, si une partie de moi acceptait l'idée de mourir, une autre partie n'acceptait pas de quitter ce monde sans comprendre ce que j'étais venue y faire,  pourquoi et comment s'était déclenchée cette maladie, et pourquoi cela m'arrivait à moi,. (qui ne fumais pas, ne buvais pas, ne me droguais pas, et ne prenais même pas la pilule) ; Y avait t-il un sens à toutes ces misères ? Et si oui, lequel ?
Mes jours étaient comptés et je ne voulais pas mourir ignorante ; ce besoin de comprendre se faisait de plus en plus impérieux  et il fallait que je sache ; c'est ainsi que je commençais à entreprendre des recherches dans la mesure de mes faibles moyens. (et à cette époque, Internet n’existait pas !)

C'est à cette période très critique de mon parcours, que la providence  me fit un signe en plaçant sur mon chemin « Jo », un ami de coeur ;   Jo  venait me voir tous les week-ends et  sa présence m'apportait un peu de réconfort et de douceur.

JUILLET 1987 :

Pour me changer les idées, mon ami me proposa de passer quelques jours dans un camping, au sud de la France ; Malheureusement, sur place, mon état s'aggrava tellement que je consultais un endocrinologue ; Dépassé par l'ampleur de la situation, celui-ci m'adressa en urgence vers  un spécialiste de la région, en matière de collagénose. Ce dernier, un homme de cœur, comprenant enfin la détresse dans laquelle je me trouvais, pris le temps de m'expliquer ; ce fut le premier médecin à admettre qu'il y avait très probablement une relation entre mon stress et ma maladie . Il reconnut l'impuissance de la médecine dans ce domaine et m’informa qu'il y avait à Paris un grand patron, spécialiste des collagénoses ; « il faut absolument que vous vous fassiez hospitaliser dans son service sans tarder » me dit-il  et joignant le geste à la parole, il décrocha son téléphone pour obtenir mon admission dès le mois suivant...

Je savais, sentais, que je ne ressortirais pas vivante de cet hôpital ; j'étais si faible que je n'aurais pas eu la force de supporter le voyage, et encore moins de recommencer toutes les séries d'examens, de biopsies,  de fibroscopie, d'électro, ceci ou cela, etc... Et puis je ne voulais pas mourir à l'hôpital … j’étais très angoissée et confrontée à un véritable dilemme ; Irais-je ou n’irais-je pas ?

Deux ou trois jours après cette terrible crise, je découvrais dans la vitrine d'une petite librairie, sur le port de Sanary, un livre qui allait bouleverser toute ma destinée et devenir le point de départ de la plus extraordinaire aventure de ma vie.
Cet ouvrage, écrit par un éminent docteur en naturopathie, André PASSEBECQ., affirmait que toutes les maladies avaient pour origine la « TOXEMIE » et, qu’en rectifiant les causes qui l'avaient engendrée, grâce aux facteurs naturels de santé (hygiène vitale,) il était possible d’obtenir des améliorations inespérées et, dans certains cas, de pouvoir se rétablir, même dans les cas de maladie, dites « incurables ».

Ce livre m'apportait des réponses claires, intelligentes, logiques, aux nombreuses questions que je me posais ; je découvrais enfin que la maladie, quelle qu'elle soit, n'arrivait jamais par hasard ; que les causes premières qui l'avaient engendrée, ne sont pas les microbes, ni les virus, comme on le croit trop souvent, mais bien un déséquilibre de notre écologie intérieure, de notre « terrain » ; Ce déséquilibre, conséquence  de nos erreurs répétées : mauvaise alimentation, stress,.tabac, alcool, drogues diverses etc… va  engendrer  à son tour,  une toxi-lymphémie (empoisonnement) endogène et ou exogène qui, au fil des années  finira  par affaiblir nos défenses immunitaires…

Tout cela constituait un programme vaste et passionnant, que je n'aurais sans doute pas le temps de découvrir jusqu'au bout ; De plus, je ne croyais absolument pas une seconde que je pouvais me rétablir avec les méthodes décrites dans ce livre, même si je les jugeais digne d'intérêt : d'une part parce que ma maladie évoluait très vite et s'aggravait de plus en plus, d'autre part parce qu'une partie de moi-même ne souhaitait pas guérir. J'espérais tout au plus trouver là un moyen d’adoucir mes souffrances et de quitter ce monde, en paix avec moi-même.
Après de laborieuses recherches, je finis par rencontrer l'auteur de cet ouvrage, (je raconte dans mon livre cette rencontre mémorable), ; C'est ainsi que je me retrouve parachutée dans l'un de ces stages que je ne suis pas prête d'oublier. Je rencontrais là, toute une catégorie de gens issus de milieux les plus divers, et qui venaient absolument de partout, même de l'étranger : malades, médecins, couples, jeunes, etc...

J'ai vu, entendu, assisté, à des choses incroyables : des cancéreux « incurables », qui s'étaient guéris grâce à la naturopathie et qui revenaient  pour le plaisir, ou pour se perfectionner, ; Une dame paralysée par une polyarthrite chronique, sur un fauteuil roulant depuis des mois, qui repartait  après trois semaines, souriante, s'appuyant sur des cannes, mais debout...
Une  autre dame qui  devait se  faire amputer d'une jambe à la suite d'une artérite gangreneuse et qui, après une cure diététique  de désintoxication de 45 jours, court aujourd'hui comme un lapin...

Moi-même, je partageais ma tente de camping avec une psychologue qui avait perdu la vue pendant deux ans et qui l'avait retrouvée grâce à la naturopathie, etc.... Intriguée, je me demandais où j'avais atterri et si je ne rêvais pas.. . Cependant, j'avais un peu honte devant tous ces grands malades qui s'étaient battus ou qui luttaient  pour vivre, et je commençais à me dire que je me devais peut-être d’essayer,  ne serait-ce que pour voir si dans un cas aussi compliqué que le mien, ça marcherait aussi.
   
Je décidais donc de tenter cette mission impossible, de lancer comme un défi à ma maladie, une sorte de compte à régler entre moi et moi. Encore une fois, je ne croyais absolument pas que cela marcherait, mais je n'avais vraiment, non vraiment, plus rien à perdre. C'était ma dernière chance et il fallait que je sois entièrement décidée à faire cette expérience là, jusqu'au bout, et ce, quoi qu'il arrive...

C'était pour moi, une sorte de test (un peu bizarre), qui devait déterminer si je devais vivre ou mourir. Je me disais quelque part, que si j'étais réellement indigne de vivre, (ce que je croyais),  et bien, que cette expérience aurait des conséquences fatales et me précipiterait dans la mort, réglant ainsi mon problème ; Par contre, si j’étais digne de vivre, et ces méthodes  réellement  efficaces et sérieuses, que je devrais, grâce à la connaissance et la pratique de la naturopathie, me rétablir  :
« Oui, si tu es capable de faire cela, me disais-je,  alors seulement tu pourras t'accorder le droit de vivre, et retrouver l'estime de toi-même »,  il fallait vraiment que je sache !

Pour m'encourager à entreprendre cette « mission impossible », j'avais besoin de me donner un but, de me  raccrocher à quelque chose qui vaille la peine de se battre, un objectif noble qui m'aiderait à surmonter les innombrables obstacles qui ne manqueraient pas de se dresser sur mon chemin. Je me fie la promesse, si je réussissais « ce miracle », de consacrer ma vie à faire passer le message, à enseigner à mon tour l'hygiène vitale, et témoigner en écrivant un livre, afin de redonner espoir aux malades atteints par cette terrible maladie, ou par d'autres.
J'avais fait ce serment uniquement pour donner un sens à mon expérience et m'encourager à la mettre en pratique, mais au fond de moi, le doute persistait.. J'ignorais tout alors, de l'extraordinaire puissance de la pensée créatrice, et j'étais loin de me douter que cette pensée là, allait me faire vivre une sacrée aventure.

Par quoi allais-je commencer ?

Fallait-il d'abord m'occuper du corps ou du mental ? L'idéal aurait été de mettre sur pied un programme visant à harmoniser les deux en même temps, mais compte tenu de mon état d'extrême faiblesse, cela n'était pas possible. Intervenir d'abord sur mon psychisme me paraissait trop compliqué, trop abstrait, je n’étais pas du tout prête.
Mon cerveau était incapable de fonctionner normalement, c'était le marasme total. ; Mes problèmes étaient tellement imbriqués les uns aux autres, qu'ils formaient un inextricable sac de nœuds dans mon esprit ; Tout était noué,  bloqué.

De plus, chagrin, ressentiment, colère, révolte, peur, l'étouffait 24 heures sur 24. Ces sentiments négatifs me dominaient malgré moi ; J'avais l'impression qu'une bête maléfique et tentaculaire  enserrait mon cerveau, l'emprisonnait  totalement, ne laissant rien entrer ni sortir ; Il aurait fallu me couper la tête pour empêcher ces pensées destructrices de s'imposer à moi ; C'était là, et je n'y pouvais rien. Je subissais cette bête hideuse qui me rongeait la cervelle et le corps, et je n'y pouvais rien... Mon subconscient était fermé, inaccessible, je n'étais pas prête à me reprogrammer!..

Commençer par m'occuper de mon corps, me paraissait un peu plus facile ;  Comment renouer avec lui ?
 J'allais lui faire vivre une nouvelle expérience et j'éprouvais le besoin de le lui dire : « je sais que tu es malheureux, que tu as terriblement mal ; Je ne sais pas ce que tout cela veut dire, ni comment te soulager, mais je vais essayer de faire de mon mieux ; Je sais,  je t'ai souvent malmené, te faisant vivre à 200 à l'heure, et ce durant des années ; je n'écoutais pas les sonnettes d'alarme que tu m'envoyais, je t'ai nourri un peu avec n'importe quoi, je t'ai gavé d'aliments morts, industrialisés, raffinés, bourrés de médicaments depuis l'enfance, etc.... Aujourd'hui, je vais essayer de prendre soin de toi, de t'écouter, de comprendre ce que tu veux me dire au travers de cette maladie (le mal-à-dit, quoi ?) ;. Aide moi, si je suis sur la bonne voie, fais-moi un signe comme tu pourras, je comprendrais... »

Dans le livre que je termine actuellement, je décris plus en détails, comment en me basant sur les règles d’hygiène vitale en matière de maladies auto immunes, (et après avoir dressé le bilan de ma situation), j’ai mis sur pied, en tenant compte de mon potentiel vital, un programme personnalisé de désintoxication, à l’aide de cures diététique alternées avec des cures de revitalisation. Le livre du Dr A. PASSEBECQ sur le cours de « Psychosomatique par les méthodes naturelles », fut véritablement ma bible, mon livre de chevet, mon guide inséparable durant toute cette période. J’y  trouvais, chaque fois que l’angoisse ou le doute s’emparait de moi, des réponses rassurantes et sensées à toutes les questions que je me posais.
En six mois, je fis deux terribles crises de désintoxication (que je décris dans mon ouvrage), qui auraient pu laisser croire à une aggravation de mon état, mais je savais qu’il n’en était rien, ayant appris la signification de ces crises.

Je continuais donc mon programme d’alimentation vivante et biologique, en veillant scrupuleusement à ce qu’il corresponde bien à la capacité d’assimilation et d’élimination de mon organisme, afin de ne pas le surcharger, l’encrasser, et ce même avec des aliments biologiques. Il était primordial dans mon cas, que je fasse très attention à cela compte tenu de l’extrême lenteur de mon métabolisme.

Durant des jours et des jours, je ne constatais aucune amélioration de mes troubles physiques ; je souffrais toujours autant. Cependant, il était indéniable qu’il se passait quelque chose dans mon corps, mais surtout dans mon esprit.
Après chaque crise de désintoxication, je ressentais grandir un peu plus en moi, un souffle d’énergie qui se manifestait par le retour de mes facultés intellectuelles ; Je me sentais plus lucide, je m’épuisais moins rapidement, pouvais lire plus longtemps, etc… Bref, un tas de petites choses comme cela qui me faisait réaliser que mon cerveau recommençait tout doucement à mieux fonctionner.

 Simultanément, quelque chose s’opérait aussi sur un autre plan, à un niveau,  dirions-nous de « spirituel »; Il me semblait que mon esprit s’ouvrait, s’éveillait de plus en plus ; Voilà que je commençais à poser un regard différent sur les êtres,  les choses,  la vie, ; Je commençais à éprouver  comme un sentiment de reconnaissance envers cette force, cette énergie vitale qui se manifestait en moi ; Qui était t-elle ? D’où venait t-elle ? Qui la produisait ?  ( les recherches entreprises plus tard à ce sujet et les expériences magnifiques qu’il me sera donné de vivre dans ce domaine (que je dévoile dans mon livre), resteront à tout jamais gravées dans mon cœur.)

Ce « peu » de vitalité retrouvée, qui succédait à un état de « rien », c’était déjà extraordinaire pour moi, et je ne pouvais pas ne pas en prendre conscience, en dépit de ma souffrance physique et mentale qui restait inchangée. Il fallait que je me raccroche à ce souffle de vitalité comme à un nouveau signe que mon corps m’envoyait.
Un autre signe que je me dois de signaler a aussi toute son importance. Afin de suivre médicalement l’évolution de mon expérience, et l’impact de ma réforme alimentaire sur mes paramètres biologiques, je demandais tous les trois mois, un bilan sanguin pour contrôler mes anticorps antinucléaires, dont le taux, avant mon expérience était très positif et en constante augmentation. Je fus toute surprise de constater que ce taux, non seulement avait cessé d’augmenter, mais de plus, commençait régulièrement à descendre…

Durant ces premiers mois, je profitais de ce petit regain de vitalité intellectuelle pour apprendre et apprendre encore les lois de  « l’Hygiène Vitale », et les fondements de la naturopathie. Je devenais de plus en plus avide de savoir, de comprendre, et cet enseignement m’apportait une véritable bouffée d’oxygène dont je ne pouvais plus me passer ; j’étudiais sans cesse, jusqu’à la limite de l’épuisement, c’était là ma seule infraction à la règle.

Toutes  ces petites améliorations m’incitaient à poursuivre mon expérience, malgré les périodes de régression, d’abattement et de découragement. Je savais que le rétablissement ne pouvait s’opérer qu’en dents de scie, mais psychologiquement cependant, c’était très dur ; lorsque je constatais un mieux-être qui me donnait l’impression d’avoir fait quelques pas en avant, je re-dégringolais de plus belle en arrière, croyant chaque fois à une aggravation dont je ne me relèverais jamais. Dans ces moments-là, j’étais très abattue, avec le sentiment d’avoir perdu d’un seul coup, tout le bénéfice de ce que j’avais gagné….et puis, tout doucement, les choses repartaient avec à chaque fois, de nouveaux signes d’amélioration.

C’était très dur aussi, parce qu’en permanence des « forces » intérieures s’opposaient en moi : l’une que j’appelais : « le gentil moi », celui qui voulais que je tente cette expérience et m’encourageait à persévérer, l’autre, « le méchant moi », un « grimliz »diabolique et pervers par excellence, qui ne cessait  de critiquer tout ce que j’entreprenais et de me saper le moral. De cette lutte incessante, je ne savais pas encore, qui en sortirait vainqueur.

JUILLET 1988 :

Un an s’était écoulé depuis le début de mon expérience et je pouvais dresser un premier bilan. Incontestablement, il s’avérait positif, et je pouvais évaluer à plus de 50 %  l’amélioration de mon état de santé.
De très nombreux troubles avaient disparu, d’autres s’espaçaient de plus en plus, et.. Seul persistait le problème oculaire, le manque d’appétit, le problème hépato-digestif, ainsi que les douleurs généralisées et les crises de fatigue mensuelles, moins intenses, cependant. Je pouvais désormais marcher sans tomber, lever lentement les bras sans m’épuiser, tourner la tête à droite ou à gauche sans être obligée de tourner tout mon corps… Mais surtout, toutes mes facultés intellectuelles étaient revenues, et me paraissaient, même, meilleures qu’avant. Alors que j’avais eu jusqu’ici la ferme conviction de mon incurabilité, je commençais maintenant à croire, tout compte fait, que j’allais peut-être bien vivre. Cette idée me faisait encore mal, mais cependant, plus au point de vouloir mourir.

Toutefois, envisager une nouvelle vie en terme de « demi-mesure », était impensable. Il fallait que je sache vraiment si j’allais en rester là, avec mes 50 % de récupération, ou si je pouvais espérer une amélioration encore plus grande.

J’avais le sentiment que je ne progresserais plus beaucoup si j’en restais là ; après avoir  (en partie), assaini « le rez-de-chaussée», durant un an,  je me sentais prête maintenant,  à « épurer l’étage supérieur ». Mais cela ne m’enchantait guère car je savais que j’allais  devoir me mettre « à nue », me débarrasser de mes préjugés, de mes schémas parentaux, de mes croyances   de toutes sortes qui étaient forcément fausses puisqu’elles m’avaient fait  sombrer dans la  maladie…

Je ne me doutais pas en entreprenant une formation en développement personnel, et un peu plus tard, une formation avec Carl Simonton sur la pensée créatrice, ainsi que mon initiation à l’enseignement bouddhiste, que je commençais là une deuxième grande aventure, un voyage fantastique  qui allait me conduire jusque dans les profondeurs de mon âme..

J’avais mis au point un programme d’exercices spécifiques : relaxation, visualisation créatrice, méditation etc.. que je pratiquais deux à trois fois par jour, tout en continuant, bien sûr à respecter les méthodes naturopathiques et ma réforme alimentaire.

Jamais je n’aurais pu imaginer alors, que ces exercices me conduiraient à faire une merveilleuse et inoubliable expérience que je décris dans mon livre, celle de ma guérison spirituelle.

MARS 1989 :


Sept mois plus tard, , ce sera le miracle, le plus incroyable des miracles, celui de la vie ! Toutes ces douleurs qui me terrassaient 24 heures sur 24, depuis plus de deux ans, ainsi que ses redoutables crises mensuelles, s'évanouirent progressivement en quelques jours pour disparaître complètement au bout de trois mois : adieu polyarthrite, et fibromyalgie !

Il n'y a pas de mots assez forts pour exprimer ce que je vivais à cette époque, chaque matin en ouvrant les yeux ; pouvoir me lever naturellement, m'habiller, faire ma toilette, et vaquer à mes occupations sans être terrassée par ces terribles douleurs au moindre mouvement, c'était miraculeux !

J'éprouvais au fond de mon coeur une telle reconnaissance, un tel sentiment d'amour que je ne pouvais m'empêcher intérieurement, de dire : « merci,... Merci la vie... Merci mon Dieu... », aujourd'hui je sais que tu existes, non seulement en moi, mais aussi en chacun de nous ». j'étais plus que jamais heureuse de vivre.
Je pouvais maintenant courir, sauter, faire du ski, mener une vie... « presque normale ». Je dis « presque », car je sentais bien que je gardais toujours une certaine fragilité immunitaire, m'obligeant à faire très attention à mon alimentation en raison de mes intolérances alimentaires multiples.

L'appétit restant toujours totalement absent, je picorais, faute de pouvoir faire des repas normaux.
J’espérais que ce problème, avec le temps, s’estomperait, lui aussi, comme les autres symptômes, mais ce ne sera pas le cas ; Ce n'est que bien des années plus tard que j'en découvrirai les raisons.

À partir de cette époque, animée par l'enthousiasme de mes découvertes sur la santé, une nouvelle vie commença pour moi, enrichie de très belles expériences, rencontres, etc…

Je poursuivais mes recherches, mes formations et mon perfectionnement dans le domaine de la santé holistique, avec les méthodes :
Drs : Kousmine ; Tal Schaller ; Michio Kuschi (macrobiotique) ; Hans Nieper (médecine eumétabolique) ;  Carl Simonton (cancérologue) ;
Rémy Filiozat  ; Jacques Salomé ; Lise bourbeau etc… puis un peu plus tard, L’initiation aux médecines : chinoise et ayurvédique, ainsi qu’à l’enseignement bouddhiste, taoïste et chamanique.

Jo et moi créons une association dans laquelle j'animais des stages sur  la naturopathie, et des séminaires tant en France qu’à l'étranger, sur la médecine Eumétabolique.
Consultante en naturopathie et nutrition, durant plusieurs années, je verrai un très grand nombre de personnes (adultes et enfants) souffrant de troubles les plus divers.

AOUT   1989 :

Ouverture de notre magasin diététique qui connaîtra un bel essor, surtout grâce à nos conseils.
Neuf années plus tard, sur le plan commercial c'est une franche réussite, mais à quel prix !
Emportés dans le tourbillon de la vie, du travail, des soucis, des heures supplémentaires que nous ne comptions plus, nous étions pris dans un engrenage qui nous entraînait à en faire toujours plus.
Ce travail qui nous avait passionné durant des années, commençait à devenir un facteur de stress de plus en plus difficile à vivre. De mon côté, je vivais à 200 à l'heure, étant partout à la  fois : conférences, séminaires, consultations jusque très tard le soir ; je m'épuisais, ne sachant pas dire « non » à des patients dans la détresse qui venaient  parfois de très loin.

Je ne voyais pas arriver la ménopause et ses conséquences hormonales sur un système immunitaire fragilisé. À nouveau, mon état de santé allait se dégrader avec l'apparition de sécheresse des muqueuses : bouche, yeux, (syndrome de  Gougerot Sjögren  ), et l'aggravation de mes intolérances alimentaires.
Ces troubles,  de plus en plus sévères, retentiront sur mon état général, m'obligeant à ralentir mon rythme de travail et cesser, même, certaines activités.

La vie est loin d'être un long fleuve tranquille, n’est ce pas ? et tant que nous n'avons pas compris pourquoi et comment ce qui nous arrive, nous arrive,  nous serons soumis à de nouvelles épreuves, de nouveaux défis à relever, pour nous obliger à évoluer, à grandir ; tel est la loi de la vie, nous ne pouvons pas y échapper !


Et  c'est ce qui m'arriva... encore une fois !


Ainsi, de 1998 à 2008, c'est-à-dire durant dix ans, je traverserai des périodes extrêmement critiques,  frôlant à nouveau et  plusieurs fois la mort, au cours de terribles épisodes infectieux récurrents.

Durant toutes ces années là,  j'ai dû vivre quasiment  en ermite, dans l'incapacité de mener une vie sociale normale. Je relate dans mon livre (en cours) les événements auxquels j'ai été confrontée, (déménagement à l’étranger ; dévitalisations dentaire totale  (dont les conséquences seront catastrophiques) ; fracture de l’épaule ; Série de rayons X ), etc., et explique comment et pourquoi ceux-ci ont provoqué la dégringolade de mon système immunitaire et l'aggravation de ma maladie.
L'effondrement de mon immunité se caractérisait par des infections récurrentes multiples, surtout de la sphère Y. O.R.L. (ce n’était pas un hasard) : conjonctivite ; otite ; parotidite ;  abcès dentaire ; bronchite ; paralysie de l'oesophage et des fonctions digestives, etc, etc...
Durant ces épisodes infectieux qui duraient environ trois mois, j'étais véritablement transformée en zombie. Vidée de mon énergie et ne tenant plus debout, j'étais le plus souvent contrainte de ramper ou de marcher à quatre pattes pour me déplacer. Sur le plan alimentaire, mastiquer, avaler, une nourriture normale était  devenu totalement impossible. Tout mon métabolisme, ainsi que mes facultés intellectuelles étaient en  « stand-by ».

Comment survivre dans ces périodes de fragilité extrême ou je ne pesais plus que 35 kg ? Comment me nourrir ? Comment faire ? ….

Du point de vue médical, mon état aurait nécessité une hospitalisation en urgence et une mise sous perfusion... Je n'y pensais même pas ; immunodéficience comme je l'étais, je n'aurais pas échappé au risque d'attraper une maladie nosocomiale; Je n'en serais pas ressortie vivante, c'était une certitude. Alors, mourir pour mourir, je préférais que ce soit à la maison, si mon heure était arrivée.
Dans les situations d'urgence, j'essayais d'appliquer une stratégie thérapeutique adaptée à mon cas, basée sur les médecines naturelles : naturopathie ; médecine chinoise ; aromathérapie, etc.

Ne pouvant m'alimenter normalement, je me nourrissais avec une paille, et ce durant un mois, au moins, avant de pouvoir commencer à avaler une nourriture mixée ou en purée, et ce, durant deux ou trois mois encore, voir même six mois et plus.

Plus d'une fois, ma vie n'a tenu qu'à un fil, et plus d'une fois je me suis dit « cette fois c'est fini, cette fois c'est trop grave, je ne me relèverai pas » .
Et pourtant !...

Lorsqu'au bout de trois mois, complètement délabrée, je commençai doucement à refaire surface, que mes facultés intellectuelles s'amélioraient un peu, je reprenais fébrilement mes recherches sur le Net.
C'était une « course contre la montre » que je menais, j’en étais consciente,  car à chaque rechute de la maladie, de ces épisodes infectieux gravissimes, l'autodestruction de mes organes  vitaux gagnait du terrain, réduisant chaque fois un peu plus mes chances de survie.

Comment renverser ce processus infernal d'autodestruction ? Je n’en savais rien ;
Je connaissais pourtant toutes les méthodes naturelles de santé, les plus sérieuses, celles dont j’ai pu, à une époque, constater mille fois  l’efficacité, tant sur moi-même que sur mes patients ; En 25 ans je les avais  toutes expérimentées, vraiment toutes,  surtout durant ces dix dernières années, si difficiles,  mais maintenant, elles n’agissaient plus et je ne comprenais pas pourquoi ; Moi qui ai été si longtemps convaincue que la maladie n’était pas une fatalité, aujourd’hui mes convictions étaient complètement ébranlées ; Je n’avais plus rien à quoi me raccrocher .

Alors avec l’énergie du désespoir je continuais de chercher ; Il me fallait explorer d'autres pistes, découvrir de nouveaux outils, de nouvelles stratégies qui m'aideraient à renforcer mon terrain et mon immunité. Mais  en existait t-il encore ? Je n’y croyais plus ;
Une  petite voix en moi, semblait cependant vouloir y croire : « non et non,  la maladie n’est pas une fatalité, » me soufflait t-elle, « rappelle  toi : si tu supprimes les facteurs qui sont à l’origine de la maladie et que tu utilises les « bons outils prévus par la nature », ton corps saura les utiliser pour s’auto guérir lui-même, autant que faire se peut ».

Si cette « petite voix de  la Sagesse » a raison, pensais-je,  dans mon cas ou est l’erreur ? Est ce que je fais quelque chose sans le savoir, qu’il ne faudrait pas ? Combien de fois me suis-je posée la question : POURQUOI ? Pourquoi malgré tous mes efforts, mon état s’était t-il aggravé ? Pourquoi ne m’était plus possible de renverser ce processus d’autodestruction ?

En 2007,  suite à l’extraction d’une dent dévitalisée infectée,  (encore une !), mon système immunitaire s’effondra de nouveau ; C’est la rechute avec sa série d’infections habituelles, mais aggravée cette fois par une gastrite ; Vomissant durant plusieurs jours tout ce que j’avalais, même de l’eau,  je retombais à 35 kg ;  Une fois encore, je perdais presque tous mes cheveux, comme après une chimio ; Et comme si cela ne suffisait pas, je fis un herpès buccal et oesophagien ! Je vécus un véritable calvaire, un chemin de croix, je n’ai pas d’autres mots. A ce moment là de mon parcours, je me suis sentie vraiment perdue ; N ‘ayant plus rien à quoi me raccrocher, l’idée de mettre fin à mes jours me traversa l’esprit ; Fallait t-il que je sois désespérée !

Il ne me restait plus… que la prière : «  Mon Dieu, je n’ai plus la force de me battre, prend ma vie si c’est mon heure ou redonne moi la santé si ma vie peut encore avoir un sens, mais ne me laisse pas sombrer dans la déchéance, fais-moi un signe, je t’en supplie ».
Et dans le silence de mon esprit, en méditation, j’entendis ma petite voix intérieure me souffler : « Bats-toi ! Elle a un sens ta vie, n’en doute pas ; Tu ne traverses pas ses épreuves pour rien !… » ; « Ah ! Comme j’aimerais le croire ! »

Alors puisant ma force dans le ciel et rassemblant mon courage, je remets en route un programme de soins spécifiques en naturopathie.
Cette fois, cependant en raison des complications occasionnées par la gastrite et l'herpès,  la « remontée » sera beaucoup plus lente et difficile que lors des rechutes précédentes. La convalescence ne se passera pas normalement ; Trois mois après cette rechute je reste toujours épuisée et souffre de vertiges très importants. Je ne peux marcher qu’en  me tenant aux murs et suis contrainte de rester alitée plusieurs heures dans la journée.
Je crains de devenir handicapée et dépendante car je ne peux plus assurer les tâches quotidiennes normales : faire le ménage, mes courses, m’habiller,  conduire ma voiture, etc... Sont devenues impossibles .

Ayant besoin de savoir  ce qui se passait au cœur de mes cellules , j'effectue un bilan sanguin nutritionnel complet;  Les résultats se révélèrent  catastrophiques à tous les niveaux : XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

  • Stress oxydant ; acides gras ; Vit B6 –B9 – B12. etc,...
  • Les taux d’iode (iodurie),  et de la Vit  D3, sont effondrés.
  • Anticorps anti-thyroïdien  très positif : diagnostic : thyroïdite auto-immune
  • Anticorps anti-nucléaires très positif
  • Leucopénie (baisse importante des globules blancs) ; Anémie ; Carences en fer ;
  • Très mauvais rapport 2 OH-Oestrone et 16 OH-oestrone montrant un risque élevé de cancer hormonaux dépendants
  • Taux d'homocystéine très augmenté révélant un risque de maladies cardio-vasculaires.
  
Devant ces résultats inquiétants, j’ai un mauvais pressentiment, celui de « couver » un cancer, car toutes les conditions sont réunies.
Visite chez la gynécologue, doppler, I.R.M. etc.. : le diagnostic tombe : « Hyperplasie de l’endomètre très suspecte » ; Ma maman étant décédée d’un cancer de l’utérus (endomètre), au même  âge, la gynéco n’hésite pas et  préconise sans hésiter l’hystérectomie totale .

Trop fragile et trop faible,  je refuse l’intervention que je ne supporterai pas : intolérances aux produits chimiques de l’anesthésie, aux antibiotiques et médicaments, infection à la moindre coupure,  difficultés de cicatrisation, etc…mon corps ne dispose plus des ressources indispensables  pour pouvoir se  réparer après l’amputation de mon utérus, ;  je ne suis pas opérable,  pas pour l’instant, c’est une certitude absolue.

Que faire ? Je me sens si  perdue ! 
Au point ou j’en suis de ma dégradation, il me faudrait un miracle pour pouvoir  remonter la pente  et faire « machine arrière » ;

 Et cette fois encore, la pensée d'en finir avec la vie me traversa l'esprit. J'avais  l'intime conviction que je ne survivrais à pas à la prochaine rechute, alors une fois encore je tambourine à la porte du ciel : 
« Quel  sens peut avoir ma vie, mon Dieu, qui s'est réduite à plus rien ? »

Et contre toute attente, le ciel va m’envoyer un signe,  le croirez-vous ?….. par le biais d’Internet ! ( n’est t-il pas dit que les voix de Dieu sont impénétrables !).
Je ne crois pas au  hasard.

C’est ainsi que je tombe sur le site de Taty LAUWERS ,  ou je découvre les  fameuses informations sur les travaux de ces chercheurs, cités en préambule ;  Celles-ci  vont bouleverser incroyablement et positivement le cours de ma vie, au delà  de (presque) tout ce que j’avais pu imaginer :  Grâce à leurs méthodes, aux cures diététique spécifiques préconisées, une complémentation alimentaire très ciblée et indispensable dans mon cas pour pallier aux carences et excès liées à mes défaillances organiques, etc…je  réussirais, contre toute attente,  l’inimaginable  : renverser le processus d’auto destruction de la maladie, renforcer mon immunité et retrouver un état de santé inespéré.

HIPPOCRATE avait déjà tout compris il y a plusieurs siècles, quand il affirmait : « La santé se mérite, se gagne, et se défend jour après jour par des méthodes prévues par la nature et non par la Médecine » !

Au moment ou j’écris ces lignes, cela fait plus de 2 ans que je n’ai pas attrapé le moindre rhume, la moindre grippe (sans vaccin SVP), pas eu  la moindre infection.
Je ne peux dans le cadre de ce blog, développer ici toutes les stratégies que j'ai dû mettre en place pour rééquilibrer « mon terrain », et aider mon intestin à se « reconstruire ».
Cependant, dans les grandes lignes, voici quelques stratégies pluridisciplinaires qui m'ont permis d'obtenir un tel résultat ; Celles-ci consistaient en priorité :

a) A pratiquer différentes cures diététiques spécifiques « anti-inflammatoires » et très ressourçantes, basées sur les protocoles des chercheurs précités. Ces cures, incontournables, comportaient plusieurs étapes ; J'avais dû les adapter à mon cas, en raison de mes difficultés masticatoires et digestives.

b) A éliminer le plus possible tous les facteurs de toxicité (alimentaires ; Environnementaux : ménagers, produits d'hygiène, cosmétiques, etc.. y compris l'extraction (échelonnée dans le temps), de mes dents dévitalisées, etc.

c) A faire, régulièrement, des bilans biologiques, conventionnels mais surtout « Nutritionnels » (ces derniers, malheureusement non remboursés, et pourtant si précieux !)

d) Prendre une complémentation nutritionnelle très ciblée

e) Ostéopathie cranio-fasciale

f) Médecine chinoise (que je pratique moi-même) : Moxas ; Qi-Gong anti-âge et de l'immunité ; Relaxation ; Méditation ; Exercices respiratoires (Pranayama), etc...

g) Naturopathie : Aromathérapie ; Gemmothérapie ; Phytothérapie ; Fleurs de Bach, etc...

Toutes ces méthodes utilisées seront détaillées dans le cadre de mon livre qui, je l'espère, verra le jour d'ici deux ou 3 ans peut-être, sauf imprévu bien sûr. En attendant sa sortie, je projette si cela correspond à une demande, de libérer un peu de mon  temps, afin de partager avec ceux qui souhaiteraient aller plus loin, mes expériences dans le cadre de « séminaires, séjours de ressourcement, etc.».

Ou en suis-je de ma santé au moment ou j’écris ces lignes ?

C’est simple ; Retournez sur la liste de mes « maladies et symptômes  » et -parcourez-la à nouveau . Et bien, 95 % de mes affections ont disparu !

Seuls persistent :

a) L’absence totale d’appétit ou de faim depuis 25 ans

b) Le syndrome de Gougerot Sjögren qui s’est bien amélioré depuis ma réforme.

c) La  Thyroïdite auto-immune….. a disparu (le taux d’anticorps est insignifiant)

d) Quand est-il de l'hyperplasie de mon utérus (suspicion+++ de cancer de l’endomètre), qui progressait depuis 2006) ?

 Celle-ci n’a pas évolué depuis mon programme « anti Candidose/Dysbiose », et au dernier I.R.M. , elle est en train de changer d’aspect : « présence de liquide ! » : Tiens, tiens, mon cancer serait-il en train de se liquéfier ,

Serait-il possible qu’il y ait un lien, entre la modification de mon Hyperplasie, et mon programme « anti-Candidose dysbiose » ? OUI et RE-OUI !

Pourquoi en suis-je sûre ? Laissez-moi vous faire partager la découverte étonnante sur laquelle est basée cette conviction.
Si vous me demandez aujourd’hui quelles mesures je serais amenée à prendre dans l’avenir, si malgré tout, je développais un cancer de l’utérus ou d’ailleurs, je vous répondrai ceci :

« Avant toute chose, je recommencerai:

a) Un programme strict « anti-Candidose/Dysbiose » (toujours associé à une alimentation ressourcante).

b) Vérifierai si mon foie détoxifie bien mes mauvais oestrogènes (c'est à dire les 16 OH oestrogènes cancérigènes) et dans la négative, prendrai les nutriments adéquats

c) Vérifierai  mes niveaux de vîtamines D3 et d'iode (Iodurie)

d) Referai un bilan biologique après quatre à six mois ;

Si aucune amélioration n'était constatée, et avant d'envisager tout acte thérapeutique conventionnel qui risquerait de fragiliser mon système immunitaire, je serais vraissemblablement tentée d'expérimenter la méthode du DR. T.SIMONCINI en Italie.

Si vous n’en avez jamais entendu parlé, vous risquez, comme moi, lorsque j’ai découvert son site il y a 4 ans, d’avoir un choc et de « zapper » ; N’en faites rien ; La méthode (non conventionnelle) de ce cancérologue, déconcertante par sa simplicité et « hors norme », heurte de prime abord, notre esprit médiatiquement programmé et nos croyances. Pourtant cette technique est connue en Inde, depuis des siècles, et figure dans les traités de la médecine officielle Ayurvédique.

Aujourd’hui je reste convaincue que la piste du DR SIMONCINI est digne d'interêt; Sa découverte est tellement, mais tellement « incroyable », que la science a du mal à la reconnaître, (ou ne le veux pas, pour des raisons que l'on devine), mais je suis sûre que cela viendra, ce n’est qu’une question de temps… « le destin de toute vérité est d’abord, d’être ridiculisé, avant d’être reconnu ». A.SCHWEITZER

Voici son site, (possibilité de traduction en Français ; Voyez toutes ces vidéos, (certaines sont sous-titrées en Français) ; Ses conférences, les témoignages,…… Gardez l’esprit ouvert, et…… Accrochez-vous !


En ce qui concerne :

e) Mes bilans biologiques et nutritionnels :  presque tous mes paramètres biologiques se sont normalisés, stress oxydatif, etc… C’est   un excellent signe;
f) Persistent encore, l’atrophie de mon oesophage et de mon estomac qui m’a conduite à réinventer une nouvelle façon de m’alimenter et de cuisiner ; Cela ne m’empêche pas de préparer de succulents petits plats équilibrés sous forme de soupe (sans farineux) + jus de légumes dilués ; mousse ou flan de légumes, gratin, Aïoli, etc... Poisson et viande  crus à la tahitienne,  ou cuits et mixés, ; oeufs bio à la coque, brouillés, etc..tout cela fait maison, exclusivement ; Ainsi que :Fromage blanc et yaourt 24 h (pour éliminer le lactose) , fait maison aussi  et au lait cru bio, c’est impératif.
Pour la petite anecdote : j'avais dû supprimer, durant plus de 20 ans, tous les produits laitiers, même bio, ne les supportant pas, ainsi que les farineux à gluten ; Aujourd'hui je peux à nouveau les consommer sans problème, en respectant toutefois certaines conditions.

g) Les leucocytes restent encore bas cependant, et les résultats des oméga 3 et 6, ne sont pas encore OK ;  (La Delta-6 Désaturase reste toujours bloquée ); Ces  acides gras sont bien présents mais leur transformation ne se fait pas encore très bien) ; J’ai ma petite idée cependant  là-dessus, et j’ai bon espoir de pouvoir améliorer ces paramètres  dans les mois à venir.

h) Ma sensibilité aux rayonnements électro-magnétiques

   
    
VOILA , et …C’EST TOUT


Si j’ai pu obtenir ces résultats, comme je l’ai déjà dit, c’est avant tout grâce à une réforme alimentaire très pointue et très ciblée.
A titre d’exemple, mon régime, en ce moment, est de type « low-card » (bas en hydrate de carbone-haut en graisse), basée sur la méthode du Dr Lutz., que j’ai  dû adapter en fonctions de mes  sensibilités aux amines, oxalates, salicylates etc..

Si je dépasse : 6 à 7 BU (bread units : unités de pain),  renommées U.S. (unité de sucre) par Taty Lauwers, dans son livre « cinglé de sucre »,  correspondant à 60 ou 70 gr de glucides par jour, mon organisme m’envoie immédiatement des signaux d’alarme qui ne trompent pas. Mes neurones s’affolent et partent littéralement « en toupie ».

Du jour au lendemain je ne suis plus la même personne ; le changement est spectaculaire. Je passe d’un état  de « super santé », à celui de « zombi » ; Toutes sortes de troubles tendent de réapparaître :
Vertiges, vue trouble, irritation et inflammation des yeux, très grande faiblesse générale, moral au ras des baskets, concentration impossible, (voile devant les yeux ou irritation, etc.
Il me faut 4 à 8 jours, sans glucides pour rétablir l’équilibre et retrouver un état normal. Parfois, aussi, selon les circonstances, les changements de saisons, un surcroît de travail, je dois me contenter que deux ou trois unités de sucre par jour, soit, 20 à 30 grammes de glucides par jour, et même parfois de zéro.

« Ah ! penseront certains, mais elle pas encore complètement guérie, alors ? »

En voilà une bonne question !  Précision,  et petit retour en arrière ;
Rappelez-vous : à l’origine de ma maladie, les évènements traumatisants  que je vivais à cette époque, ont été le facteur aggravant d’une « candidose-dysbiose » (jamais décelée, ni recherchée).

Mon écologie intérieure, déjà fragilisée depuis l’enfance, perturbée et déséquilibrée par le stress, a constitué un terrain favorable à la prolifération de toutes sortes de parasites, candidats, etc.  qui, débordant du cadre intestinal, envahirent et attaquèrent plusieurs de mes organes vitaux : thyroïde, poumons, et  surtout  tout mon système digestif (oesophage, estomac, foie, pancréas, intestins, etc..). 

Les  conséquences en seront une inflammation chronique qui, aggravée et entretenue par mes infections récurrentes engendra, au fil du temps, une sclérose et une atrophie sévère de mes organes digestifs, réduisant ainsi leur capacité de fonctionnement  « à presque rien ».

C’est exactement le même phénomène qui se produit dans la nature ;
Lorsqu’une branche d’arbre (correspondant, chez nous à l’un de nos organes), se dessèche (pour X causes), elle finit par mourir, mais l’arbre lui, peut continuer à vivre et même à produire des fruits ;
Mais gare si ces racines (correspondant aux intestins, chez l’homme), sont infectées de parasites ! Ceux-ci détourneront à leur profit toutes les substances nutritives de la sève, et la santé de l’arbre, moins bien nourri, commencera a en pâtir. Les parasites, cependant, n’en resteront pas là ; Leur but est de prospérer et de  « gagner du terrain » ; Ainsi, avec le temps, creusant de véritables galeries, ils finiront par remonter et envahir tout le tronc et les branches (nos organes) ; Ses racines détériorées, (correspondant à une dysbiose intestinale chez l’être humain) l’arbre, dénutri et n’étant plus en mesure d’absorber par ces racines (correspondant à nos entérocytes et villosités intestinales), les éléments nutritifs de la terre, finira par mourir. Vous comprenez ?

C’est ce qui était en train de se produire dans mon organisme.

Par analogie, c’est exactement avec le même processus que mes organes digestifs envahis et infectés par une flore microbienne pathogène, générant de l'inflammation, ont fini avec le temps par s'atrophier.
Voilà pourquoi, si je consomme certains aliments en une quantité supérieure à celle que mon système digestif est capable de digérer et d’assimiler, ces aliments non métabolisés, fermentent, générant en chaîne, des réactions délétères : prolifération de candidats, parasites, toxines, inflammation, etc… qui feront « flamber » mon système immunitaire, avec les conséquences que j’ai déjà décrites.

Ainsi se perpétue  « un cercle vicieux » infernal, impossible à rompre si on n’en comprend pas le mécanisme et surtout si on ne change pas son alimentation.

Il est inouï de constater, sur un organisme fragilisé par une cadidose/dysbiose, ce qu’une certaine quantité de glucides, même minime, peut avoir comme conséquences, tant sur l'état physique que mental,  que ce soit  dans le cadre des maladies dégénératives ou dans celui des troubles de l’attention et du comportement des enfants (ou des adultes).

Rien d’étonnant puisque les glucides (les sucres), sont la nourriture préférée des Candidats albicancs et compagnie !…

Combien de troubles les plus divers,  de « mal être », de dépression, de boulimie, d’anorexie, de santé en général, que ce soit chez nos enfants, ados, ou chez  les adultes, n’ont d’autres causes que des intolérances alimentaires aux glucides, additifs, colorants, conservateurs, etc.. sur un fond de candidose et (ou) dysbiose !


LE REGIME EN GLUCIDES SPECIFIQUES  ET LA SCIENCE :

Voilà plus de 50 ans, que deux médecins, les Drs Sidney et Merill P. HASS, ont mis au point ce régime (exempte de certains types de sucre et d'amidon), qui leur a permi de guérir des centaines de patients atteints de : maladie coeliaque, fibrose kystique du pancréas, maladie de Crohn,  colite ulcéreuse, recto-colite hémorragique, diarrhées chroniques, etc...
Ils ont relaté leurs observations et expériences cliniques dans un livre intitulé "Management Of Celiac Disease" destiné à la communauté scientifique.

Ce sont eux qui ont guéri la fille du Dr Elaine Gottschall qui s'est formée à leurs méthodes. Suite à la guérison de sa fille, le Dr Gottschall a écrit un livre devenu célèbre dans les pays anglophones : "Breaking the vicious cycle" (briser le cercle vicieux), qui a permis de sauver des centaines de patients.

Mais ce n'est que plus récemment que le Dr Natasha Campbell, Neurologue/Nutritionniste qui exerce dans sa clinique de Cambridge, fera découvrir au grand public l'impact bénéfique du "Régime aux glucides spécifiques" et surtout  le lien existant entre l'état de l'intestin, ses répercussions sur le cerveau et le comportement, ainsi que sur l'immunité.

C'est avec ce même régime, que le Dr N. Campbell a également sauvé son propre enfant victime d'une grave maladie coeliaque et d'autisme.

Vous pourrez vous procurer son livre  "Le syndrome entéropsychologique". en cliquant sur l'onglet "mes livres conseillés".

Tous les parents d'enfants victimes de troubles envahissants du comportement, de difficultés scolaire, d'autisme, de troubles digestifs, etc, doivent absolument le découvrir ainsi que les pédo-psychiatres, les psychologues pour enfants (ou adultes), les pédiatres,  les Associations etc..
Je ne peux résister  ici à l’envie de retranscrire un extrait de son livre qui a provoqué chez moi « le déclic », lorsque je l’ai découvert.
Cet extrait : copyright Dr Natasha CAMPBELL – McBride , a été traduit par Taty Lauwers de l’original en anglais ; Plus complet sur :

Notez-bien que, dans cet extrait le Dr N. CAMPBELL désigne les enfants qui regroupent tous les troubles déjà  pré-cités, sous le terme « enfants GAP » ; mais  ces observations et remarques concernent aussi les adultes et les victimes de pathologies immunitaires (comme les miennes, entre autres), et je confirme la justesse de ces propos.

« ...La majorité des enfants souffrant de troubles neurologiques ou psychiatriques ont un visage pâle et tiré. Les tests révèlent des états d’anémie plus ou moins avancés, ce qui n’est pas surprenant. Un sang sain requiert de nombreux nutriments (....) ; Non seulement ces enfants ne peuvent pas assimiler ces nutriments pourtant présents dans leurs aliments, mais la production interne de ces nutriments est souvent mise à mal chez eux. En outre, les intestins des personnes souffrant de dysbiose sont souvent colonisés par certains groupes de bactéries pathogènes amateurs de fer (.....) ; Celles-ci absordent tout le fer présent dans le régime de l’enfant, ce qui laisse celui-ci anémique. Hélas, ajouter du fer par voie orale ne fait que nourrir ces bactéries ferrophiles et ne résout pas l’anémie de l’enfant. Si l’on voulait vraiment soigner l’anémie, il faudrait que soient présents tous les nutriments précités, qu’une flore intestinale en bon état peut produire.

L’écologie intérieur :

Les bactéries commensales (bénéfiques), de l'intestin, ont un rôle direct dans la nutrition via leur fonction dans les intestins mais elles en sont aussi les techniciennes de surface ! Elles couvrent toute la surface de l’intestin, le protégeant ainsi des envahissements de bactéries pathogènes et de toxines et générant des substances antibactériennes, antivirales et antifongiques. Simultanément, elles nourrissent la paroi intestinale (....) Il n’est donc pas surprenant que, dans les cas de flore intestinale anormale, le tube digestif ne puisse pas être sain.
     
La plupart des « enfants GAP », ou allergiques, présentent des troubles digestifs.
Dans de nombreux cas, ces problèmes sont si handicapants que les parents sont  amenés à en  parler à  leur médecin.  Mais parfois pas...


Cependant, dès qu’ils sont  questionnés sur le  sujet, ils  témoignent que leur enfant n’a jamais eu de selles  normales ; que, nourrisson,  il a souffert de coliques ; que les crampes abdominales et les gaz étaient monnaie  courante chez lui.
 (...)

Quels autres symptômes de dysbiose intestinale ?

Une flore intestinale équilibrée est l’appui idéal du système immunitaire. Les bactéries bénéfiques de l’intestin garantissent la production correcte de cellules immunitaires, et d’immunoglobulines. Surtout elles garantissent l’équilibre immunitaire. Un des  phénomènes typiques chez une personne en dysbiose intestinale est que deux appuis majeurs du système immunitaire : Th1 et Th2 sont déséquilibrés : Th1 est sous actif, et Th2 sur-actif. En conséquence, le système immunitaire s’emballe face aux stimulis de l’environnement, sur un mode allergique ou atopique.

Les enfants naissent avec un système immunitaire immature. Une flore intestinale équilibrée dès les premiers jours, garantie la maturation correcte du système immunitaire. Si la flore intestinale appropriée ne se développe pas chez le nourrisson, celui-ci vit un état immunitaire compromis. Le résultat sera une série d’infections, soignées par une série d’antibiotiques, qui endommageront encore plus la flore intestinale de l’enfant et son immunité. Les infections les plus courantes chez les  « enfants GAP », de 0 à 2 ans, sont les infections touchant les oreilles, les poumons, la gorge et l’impétigo. De plus, c'est durant cette même période, que le nourrisson reçoit une série de vaccins.

Or, un enfant dont le système immunitaire est compromis, ne réagit pas aux vaccins comme prévu ; Dans la plupart des cas, les vaccins accroissent les dégâts immunitaires et sont source d’infections virales chroniques et persistantes (....)

Une champignonnière :

C’est ainsi que les enfants d’aujourd’hui ne disposent pas toujours, dès le départ dans la vie, d’une flore intestinale normale. Au contraire, elle est encore plus agressée par les cures d’antibiotiques et par les vaccins.

En conséquence, ces enfants souffrent souvent de problèmes digestifs, d’asthme, d’allergies, d’eczéma. Mais les enfants qui progressent de là, vers des troubles neurologiques et psychiatriques, connaissent un phénomène encore pire.

Sans le contrôle des bactéries intestinales bénéfiques, des bactéries opportunes et pathogènes, des virus, des levures/champignons, arrivent à coloniser de larges zones de l’intestin. Deux groupes en particulier se retrouvent dans les examens : les levures et les clostridiae. Ces microbes pathogènes digèrent la nourriture à leur manière en produisant une palette de substances toxiques qui, absorbées par le circuit sanguin, traversent la barrière encéphalo-rachidienne. Le volume et le mix de toxines varient selon les sujets, produisant des symptômes neurologiques et psychologiques différents. En l’absence ou en carence de bactéries bénéfiques au sein de la flore intestinale, le système digestif de l’enfant GAP , n’est plus une source nutritive pour l’organisme, mais bien une source majeure de toxicité.


De quelles toxines parle t-on ?

Les toxines sont innombrables et toutes n’ont pas encore été étudiées. Voyons celle qui ont bénéficié d’assez de recherches à ce jour :

* Acétaldéhyde et Alcool :

Que peut bien faire l’alcool, dans un discours sur les enfants ? Les microbes les plus pathogènes qui se développent dans le système digestif des  « enfants GAP », sont les levures, en particulier la variété « de candidat ». Ces levures fermentent les hydrates de carbone (glucides), de l’alimentation, produisant ainsi de l’alcool et son sous-produit l’acétaldéhyde.

L’acétaldéhyde passe pour le plus toxique des sous-produits de l’alcool. C’est le produit chimique qui produit « la gueule de bois » (...) Les enfants qui dès les premiers jours sont handicapés par une flore intestinale déviante, ne connaissent parfois que cet état de « gueule de bois » permanente. L’acétaldéhyde produit une série d’effets toxiques dans le corps. L’une des influences les plus dévastatrices de ce produit chimique est sa capacité à modifier la structure des protéines. On pense que les protéines modifiées par l’acétaldéhyde sont responsables de quantité de réactions auto-immunes. Les tests d’enfants souffrant de problèmes neuropsychologiques révèlent souvent des anticorps contre leurs propres tissus. (....)

Voyons ce que peut produire dans l’organisme, l’exposition constante à l’acétaldéhyde produit par une fermentation déviante des hydrates de carbone (glucides) :


  • Dégâts au foie qui perd ses capacité à détoxifier les médicaments, les polluants et autres toxines
  • Dégénérescence du pancréas, qui perd ses capacités à produire des enzymes, ce  qui perturbe la digestion.
  • Perte de la capacité de l’estomac à produire de l’acide.
  • Dégâts au système immunitaire ;
  • Atteintes au cerveau avec perte de contrôle, coordination défaillante, troubles du   langage, agressivité, perte de mémoire et hébétude, etc.
  • Dégâts nerveux périphériques, les cinq sens sont altérés, faiblesse musculaire
  • Dégâts directs aux muscles, qui se contractent et relaxent avec plus de difficulté.
  • Carences nutritionnelles et d’assimilation des vitamines, minéraux, acides aminés. Les carences en vitamines B et A sont les plus courantes.
  • L’alcool peut exacerber la toxicité de la plupart des médicaments, polluants et autres toxines.
  • Altération du métabolisme des protéines, des hydrates de carbone et des lipides.
  • Incapacité du foie à évacuer les neurotransmetteurs et les hormones en fin de cycle, ainsi que des autres sous-produits du métabolisme normal. En conséquence, ces substances s’accumulent dans le corps, provoquant des anomalies de comportement et bien d’autres problèmes (.....).
Les levures et le clostridia connaissent leur heure de gloire depuis l’ère des antibiotiques. Les antibiotiques à large spectre ne les incommodent absolument pas alors qu’ils éliminent la flore bénéfique supposée contrôler les pathogènes. Après chaque traitement antibiotique, ces deux groupes de pathogènes se surmultiplient sans contrôle. Les « enfants Gap » ont souvent subi de nombreux traitements antibiotiques depuis la naissance.

* Dermorphine et Deltorphine : (ou les opioïdes dérivés du gluten et des caséïnes)

Que vient faire, dans un discours sur les enfants, les opioïdes, (substances médicamenteuses comme l’opïum, la morphine ou l’héroïne ?)  (…)

En raison du déséquilibre de la flore intestinale, les protéines comme le gluten et la caséine ne sont pas digérées correctement chez les enfants et les adultes GAP, souffrant d’autisme, schizophrénie, etc.. Pire : elles sont transformées en dérivés dont la structure est proche des opioïdes comme la morphine et l’héroïne.

De plus en plus de recherches s’attachent à ce phénomène (voir Dohan, Reichelt, Shattock, Cade, etc..), où l’on détecte dans les urines de patients schizophrènes et autiste, des peptides de gluten et de caséine, appelés gliadomorphine et casomorphine. Par parenthèses, ces peptides urinaires se retrouvent aussi chez les patients déprimés ou souffrant d’arthrite rhumatoïde. Ces dérivés opioïdes squattent certaines zones du cerveau, tout comme la morphine ou l’héroïne, et provoquent des troubles neurologiques et psychologiques. C’est sur la base de ces recherches qu’à été développé le régime SGSC (sans gluten-sans caséine), qui soulage la plupart des enfants et adultes souffrant d’autisme ou de schizophrénie.

* Sulfates :

(...) Un taux bas en sulfates est un paramètre récurrent chez ces enfants GAP, ce qui indique indirectement le degré de toxicité dans le corps. Les sulfates sont essentiels dans de nombreux processus de détoxification et dans le métabolisme normal des neurotransmetteurs du cerveau.
Dans de nombreux cas, les enfants reçoivent par leur alimentation de hautes doses de sulfates, mais ceux-ci sont utilisés par les voies métaboliques de détoxification qui peinent à oeuvrer dans l’océan toxique produit par l’intestin de l’enfant. Simultanément, une autre famille bactérienne se surmultiplie dans les intestins : les bactéries sulfato-réductrices, qui rendent le soufre non disponible dans l’organisme. Elles transforment les sulfates en sulfites, dont la plupart sont toxiques, comme le sulfure d’hydrogène H2S, ce gaz sentant l’oeuf pourri. Certains parents d’enfants autistes, hyperactifs ou autre syndrome GAP, rapportent cette odeur caractéristique dans les selles de leurs enfants.

Le cocktail toxique peut bien être différent chez chaque enfant, MAIS le point   commun est :  LA DYSBIOSE  INTESTINALE



                                         Fin de l’Extrait



 A découvrir absolument :
Le témoignage poignant de la maman de la petite Jeanne, et de bien d’autres témoignages sur :


Je voudrais ici attirer l’attention des parents sur certains cas de figures concernant les  « enfants GAP ».
Lorsqu’il s’agit d’enfant autiste ou victime d’hyperactivité sévère, les troubles sont si évidents que les parents s’en rendent  compte  rapidement et commencent  à en parler et à  rechercher des solutions.
Malheureusement, il existe une toute  autre catégorie d’enfants (les    plus nombreux), qui souffrent du même problème de fond (candidose/dysbiose), mais  avec des troubles moins sévères que les cas précités ;

Ces troubles, plus difficilement détectables, n’alerteront pas immédiatement les parents, ni les enseignants ; On dira de cet enfant : « il est turbulent ; agité ; plein de vie ; Il a  un caractère « bien trempé » pour son âge, etc… »

Pourtant, derrière  ce comportement se cache le plus souvent un véritable « mal-être » chez cet enfant. En y regardant de plus près, on se rend compte qu’il cumule de nombreux troubles : agitation plus ou moins excessive ; Tendance à s’opposer et à contester quasi-permanente ; Difficultés à tenir en place, à obéir ; Tendance à l’agressivité ; Crises de colère ;  Troubles de la vue et doit (déjà) porter des lunettes ; Fait souvent des infections de la sphère O.R.L. , etc..(revoir la liste des symptômes dans « le Préambule ».

C’est lorsqu’il rentrera au cours préparatoire que le problème va devenir de plus en plus évident : difficultés d’apprentissage en lecture ou écriture ; Dyslexie ; Difficultés d’attention et de concentration, etc..etc.. seront monnaies courantes.   

Parents, pédo-psychiatres, enseignants, etc... s'il vous plait, si vous êtes confrontés à des enfants présentant de tels troubles vous devez absolument jeter un coup d'oeil sur les vidéos du Dr Doris RAPP : "children's allergies to food & environment"  ; http://www.drrapp.com/   ; Ce que vous y découvrirez est bouleversant.   

Le drame pour ces enfants, c’est que, victimes de l’incompréhension et de l’ignorance des adultes  face à la véritable nature de leurs troubles, ils feront l’objet, plus souvent qu’on ne le pense, (et ce, même dans les milieux « dits favorisés »), de toutes sortes de châtiments, remontrances ou réflexions humiliantes, de la part de parents épuisés  ou d’enseignants  excédés, (que l’on peut comprendre),  du style : « Tu ne seras jamais bon (ne) à rien ! Tu ne fais aucun effort ! Tu est nul (le),  fainéant(e) ! etc…

La souffrance de ces enfants incompris dans leur « blocage », risque de se transformer plus tard en violence qu’ils retourneront soit contre  eux-mêmes (auto-mutilation : peut-être se culpabilisent t-ils, et se punissent t-ils de n’avoir pas réussi à se montrer à la hauteur de ce que l’on attendait d’eux !) ; soit aussi,  vis à vis de leurs parents, qui n’ont pas su les comprendre,  ou vis à vis d’autrui.

Ces « enfants GAP »  sont injustement,  et  encore une fois par ignorance, mis dans le même « panier » que ces enfants, capricieux, qui n’en font qu’à leur tête, et  dont les troubles du comportement  n’est que la résultante d’une éducation défaillante ; Ca n’est pas le cas des « enfants GAP », malgré, peut-être,  certaines similitudes dans les comportements.

Du côté des mamans, le malaise est grand, aussi ; Quand elles commencent à réaliser qu’il y a quelque chose qui « ne tourne pas rond », chez leur enfant, elles finissent par se culpabiliser, se demandant si elles n’ont pas « raté » quelque chose dans l’éducation de leur bambin ; Sans compter qu’elles ne manqueront pas, tôt ou tard, d’essuyer des remarques désobligeantes de l’entourage ou dans leur propre famille, laissant sous-entendre « qu’elles éduquent mal leur enfant. »

Je suis très sensibilisée par ce problème, et pour cause :

a) Enfant, j’ai été moi-même victime de cette affection ainsi que de l’incompréhension et de l’intolérance de certains adultes, tant dans ma propre famille qu’à l’école (je me souviens, 60 ans plus tard, lorsque la maîtresse me ligotait sur mon banc pour m’empêcher de bouger ; C’est véridique ! et cela n’est qu’un petit aperçu de ce que j’ai subi.

b) Devenue maman, ce problème a encore affecté mes deux enfants qui en ont souffert de  manière différentes ; Malheureusement, à l’époque j’étais impuissante à les aider.

c) Et aujourd’hui,  je constate que mes petits enfants,  à leur tour, et à différents degrés, sont aussi  touchés par ce problème.
                                              
IL FAUT QUE CA S’ARRETE !

D’autant plus que des solutions naturelles et efficaces existent !

Il m’est impossible aujourd’hui, de garder ces découvertes sous silence, ayant compris ce qui se cachait derrière ce fléau qui affecte de plus en plus d’enfants, de ces conséquences à leur adolescence et à l’âge adulte (voyez, dans mon cas, comment ma « candidose/dysbiose » de naissance, non détectée,  a basculé  quelques années plus tard, dans la maladie auto immune !).

Les statistiques sont alarmantes ! le nombre d’enfants victimes de cette affection  est en constante augmentation d’année en année et la médecine officielle qui ne s’explique toujours pas l’origine de ses troubles, n’a rien d’autre à proposer que certains médicaments, pas toujours efficaces et non dénués d’effets secondaires !

Ah ! si les parents, et surtout les mamans, savaient les « miracles » qu’elles peuvent opérer sur le cerveau et la santé de leur enfant, (et de toute la famille), et cela, sans chirurgie, ni médicament,  seulement en veillant au contenu et à la qualité de leur assiette ! Elles constateraient déjà, au bout de 3 ou 4 mois, (parfois même, au bout d’un mois, dans les cas les moins sévères), les premiers signes de « résurrection » de leur enfant...
(Petit clin d’œil entendu et affectueux, au passage, à mes enfants et belles-filles !)

L’idéal serait déjà d’intervenir en amont ; Existe t-il un (ou des moyens) qui permettrait d’éviter qu’un petit enfant naisse déjà, avec de tels fragilités digestives et métaboliques ?

Y aurait t-il des facteurs qui, avant même la naissance de l’enfant, ont pu favoriser l’émergence de ces troubles (dont certains peuvent être très sévères), et que l’on pourrait éviter ?

Oui, oui et mille fois, oui !

J’espère que mes petites filles liront ceci, ainsi que des futures mamans.
Outre la fragilité et les prédispositions génétiques dont l’enfant en gestation pourrait hériter de ses deux parents, tout peut se jouer encore au cours de la grossesse, et basculer du « bon ou mauvais côté » ; Cela dépendra beaucoup de l’hygiène de vie de la future maman, de son alimentation, et de l’équilibre de son écosystème intestinale avant et durant sa grossesse.
En effet, bien des femmes, surtout celles qui prennent la pilule, souffre sans le savoir de candidose et (ou) dysbiose, car la pilule est un facteur favorisant énormément ce syndrome.
C’est la raison pour laquelle, le Dr N.CAMPBELL, convaincue que les futures mamans, en prenant certaines précautions, avant et durant la grossesse peuvent influencer positivement l’état de santé à venir de leur futur enfant, n’hésite pas, avec courage et sans vouloir culpabiliser personne ni porter de jugement, a attirer l’attention des femmes sur cette question, tant dans son livre que lors de ces conférences.

Elle pointe du doigt les facteurs délétères que les futures mères doivent absolument éviter durant leur grossesse, ceux-ci représentant des risques élevés de favoriser une candidose  et (ou dysbiose) chez l’enfant in-utéro (dans le ventre de sa maman) et, fragiliser son système immunitaire.

Ces facteurs sont :


  • La pilule (qui devrait être arrêté au moins 6 mois avant la grossesse)
  • L’excès de sucrerie de toutes sortes
  • Le tabac, l’alcool, les drogues en général
  • Les antibiotiques, les vaccins
  • Les amalgames dentaires (toxicité du mercure)
  • Une alimentation industrialisée, (bourrée de produits chimiques, additifs, etc…)
Tous ces facteurs génèrent des substances toxiques qui traversent la barrière placentaire et intoxiquent l’enfant et son cerveau. On ne peut plus ignorer cela aujourd’hui ; De plus en plus d’études scientifiques le démontrent, (personnellement, j’avais déjà découvert ces dangers il y a 25 ans, dans le cadre de ma formation en Naturopathie !).

Et c’est seulement maintenant que les médias et les chercheurs osent en parler !

Quand aux futurs pères, leur hygiène de vie (avant la conception de l'enfant), peut-elle avoir une influence sur la santé de leur futur enfant ?

Là aussi et sans hésitation : OUI ! Les scientifiques aujourd'hui l'affirment !

Assistant il y a quelques mois, à une conférence en "Médecine Nutritionnelle et fonctionnelle", le médecin conférencier nous apprend que la recherche apporte aujourd'hui la preuve scientifique que l'alcool, le tabac, les drogues, les pesticides, etc...agressent les spermatozoïdes chez les hommes ; Cette agression de produits toxiques a pour conséquence d'entrainer des mutations génétiques avec le risque élevé d'anomalies du foetus lors de son développement.
Je voudrais citer à ce propos, le Pr D. BELPOMME, Cancérologue et Scientifique reconnu, chargé de mission pour la mise en œuvre d’un Plan Cancer ; Il n’y va pas par quatre chemins ; Il dénonce, ouvertement, les pesticides, dioxines, métaux lourds, mercure, etc… et tous les polluants : électro-magnétiques, chimiques, l’alimentation industrialisée, etc… impliqués dans : L’autisme ; Les troubles de l’attention et du comportement, hyperactivité, (THAD) de l’enfant et de l’adulte ; Les maladies dégénératives ; La maladie d’Alzeimer, etc… qui sont en constante augmentation et menacent la survie de notre espèce.

Il est l’auteur des ouvrages : « Avant qu’il ne soit trop tard » et « Ces maladies crées par l’homme », (comment la dégradation de notre environnement met en péril notre santé).

Des études très sérieuses démontrent, analyses à l’appui (documentaire vu à la télé), qu’un enfant de 10 ans, consomme en moyenne par jour, au cours de ces 3 repas quotidien, 128 produits chimiques toxiques et 37 perturbateurs endocriniens, altérants le système hormonal ; 42 de ces substances seraient potentiellement cancérigène, dont 5 le sont d’une façon certaine !…. Ca fait froid dans le dos ! C’est pourtant ce que nos enfants ingurgitent tous les jours.

Coup de tonnerre encore : la révélation il y a quelques mois, de la présence du biphénol A (toxique dangereux pour le cerveau des enfants), et composant des biberons en plastique, qui sous l’effet de la chaleur, migre dans le lait.

Le savant Albert Einstein avait déjà pressenti le danger quand il déclarait : « il faut prévenir les hommes qu’ils sont en danger de mort… la science devient criminelle !».

Que vous soyez maman d’un enfant avec les troubles précités, ou adultes victimes de pathologies dégénératives, auto-immunes, etc… vous l’aurez compris, il est vitale, autant que faire se peut, d’observer ces recommandations.

Lorsque le mal est fait, malheureusement il risque de l’être pour longtemps, et parfois pour la vie ; Mais notre corps possède des ressources inimaginables, heureusement.

C’est en « jouant » sur les facteurs alimentaires et environnementaux que vous pourrez espérer, malgré la chronicité et l’ancienneté de certains troubles, obtenir de merveilleuses améliorations, et même, dans certains cas, un rétablissement.

Changer ses habitudes, je le sais, n’est pas chose facile ; Surtout si l’on est une maman qui travaille. Mais il ne s’agit pas de tout bouleverser du jour au lendemain, mais d’avancer petit à petit, un pas après l’autre ; Commencer déjà par prendre conscience des petites choses que l’on pourrait changer ; De la manière dont on pourrait s’organiser pour faire ses courses et cuisiner autrement, etc….

Souvenez-vous « qu’il n’y a rien que vous ne puissiez faire, il n’y a que des choses que vous n’avez pas encore apprises à faire ! » 


Si vous avez le sentiment d’avoir tout expérimenté, sérieusement, sans résultat tangible, que vous n’avez plus la force de vous battre,  et que vous êtes  sur le point de baisser les bras, laissez moi vous rappeler une vérité que les plus grands Maîtres de Sagesse nous enseignent depuis la nuit des temps : « Il y a en chacun de nous « quelque chose » de plus grand que nous », une force qui agit pour notre bien au-delà de ce que l’esprit humain peut imaginer ; Une force qui nous pousse à « grandir », à nous dépasser, toujours plus haut, plus loin ».
C’est seulement dans le silence de la méditation que nous pouvons entrer en contact avec elle, recevoir son énergie et parfois l’entendre nous parler ; C’est notre « petite voix intérieure », celle qui vient du cœur de notre cœur,…. de notre Source.

Si la plupart d’entre nous sommes malheureux ou malades, c’est parce que nous avons oubliés « qui nous sommes vraiment », et « d’où  nous venons ». Alors nous commettons beaucoup, beaucoup d’erreur ; Mais ce n’est pas entièrement  de notre faute;
Par notre ignorance des lois de la vie, (que l’on ne nous apprend malheureusement pas à l’école),  par nos pensées toxiques, nos croyances (fausses) dictées par notre égo, (qui ne veut pas  qu’on évolue) , toutes les substances polluantes que nous introduisons quotidiennement dans notre corps et qui finissent par obscurcir et fausser notre conscience,  nous nous sommes peu à peu déconnectés de notre Source... et les problèmes, tôt ou tard…. Arrivent !
Tel est le destin de l’homme qui, à cause (et grâce) à ces épreuves va, (parfois), être amené à reprendre le bon chemin et (peut-être), se rappeler d’où il vient.

Vous n’y croyez peut-être pas, comme moi, à une époque ? Ca n’est pas grave ; Il n’y a pas besoin d’être « croyant » en quoi que ce soit pour voir cette « force de vie » agir en nous. Quand nous nous coupons ou que nous nous  brûlons , notre corps ne sait t-il pas se guérir tout seul ? Dans les cas les plus graves, il faut juste savoir lui donner les « bons outils », prévus par la nature, afin qu’il puisse, autant que faire se peut, bien sûr, rétablir l’harmonie et la santé.

Avancez pas à pas ; Commencez, comme je l’ai fait, à changer déjà le contenu de votre assiette, en y mettant une nourriture « VRAIE », non trafiquée et mettez en pratique, en première intention, le protocole "PARAIN" décrit dans mon livre  "Ce que j'ai fait exactement .....". (Peut-être serait t-il opportun, dans certains cas difficiles, et si vous vous sentez un peu perdue, de vous faire aider par une personne expérimentée, maîtrisant bien ces méthodes), et attendez de voir les résultats ; (Soyez un peu patients tout de même !)

Il se pourrait alors que les améliorations inespérées que vous obtiendrez, fasse naître, en vous, un sentiment de gratitude si fort  envers « cette force de vie », « ce Médecin Intérieur », qui ne demande qu’à vous aider, que votre « esprit de Sagesse » s’éveillera tout seul, et vous comprendrez ce que veut dire, « être en état de grâce ». Vous serez alors réconciliés avec vous-mêmes, les autres,  la vie....le ciel   (je vous le souhaite) ; N’oubliez pas quand vous en serez là,… de remercier « bien haut » !



Photo n°1
Photo n°2
 
Photo n°3
Photo n°4
Photo n°1 : Prise en  Décembre 2007 - (63 ans)
Au cours de l'un de mes innombrables épisodes infectieux  (récurrents depuis 1998,  année ou j'ai été contrainte de faire dévitaliser toutes mes dents,  - c'est à dire il y a 10 ans ! ). Mon système immunitaire s'effondre ; Je retombe à 35 kg - Dans l'impossibilité  totale de m'alimenter durant  plus d'1 mois : oesophage atrophié et paralysé, infection Y.O.R.L., etc.. je m'alimente en absorbant avec une paille et plusieurs fois par jour, de petites quantités de jus cru frais de légumes bio et de pousses germées d'alfalfa, dilués dans de l'eau + un peu de bouillon de légumes  bio, (le tout préparé par moi.)  Il me semblait, à cette époque que c'était ce que je pouvais faire de mieux pour soutenir mon système immunitaire ; Dans une situation différente, cela aurait pu être le cas, mais dans le contexte de ma pathologie ça ne l'était pas. Je n'avais pas encore découvert à cette époque, les causes profondes qui se cachaient derrière mes pathologies, ni le livre du Dr N.  CAMPBELL et  ceux de Taty LAUWERS.

Photo n°2 : Après 4 mois du régime R.G.S.
Prise en Juillet 2008 (avec mon petit-fils), au cours du même épisode infectieux que précédemment  (otite, conjonctivite, parotidite, paralysie de l'oesophage etc... Toujours la même impossibilité de m'alimenter durant 1 mois - Je retombe à 35 kg -  Cependant,  l'image est frappante, je n'ai plus la même tête ; Mon système immunitaire  ne s'effondrera pas totalement et mes facultés intellectuelles resteront assez satisfaisantes.
Je m'alimente cette fois presque exclusivement durant les 10 premiers jours, de bouillon de poulet bio + bouillon de légumes bio, auxquels je rajoute les jours suivants 1 c à c de jus cru frais de légumes bio, puis très très progressivement et en toute petite quantité, un peu de légumes cuits mixés, (sans aucun farineux), puis 1 c à soupe de fromage blanc  caillé au lait cru bio, etc....(le tout fait par moi).
Cependant, lors de ma reprise alimentaire, je commettrai  encore bien des erreurs ; N'ayant pas découvert, à cette époque, mes intolérances aux amines, oxalates, salicylates, etc.. je referai plusieurs autres  épisodes infectieux.

Photo n° 3 Prise en 2009 : 
Je découvre le livre "Les canaris de la Modernité" de Taty - C'est la révélation !  Je vire de mon environnement tous les produits  pouvant contenir des toxiques (ménager, cosmétiques, parfum, etc.)  et oui ! j'en utilisais encore!  Je mets  en pratique  ( strictement), la Cure "Nouvelle Flore" (en passant par toutes les phases), durant plusieurs mois ; + une complémentation nutritionnelle très ciblée.  Je continue (dès que je ressens une amélioration), l'extraction de mes dents dévitalisées (une ou deux tous les 3 mois en raison de la fragilité de mon organisme, des alvéolites et des menaces de nécrose après chaque extraction) ; Peu à peu tous mes troubles et épisodes infectieux s'espacent et disparaissent les uns après les autres. Je commence à revivre ! Je pèse 42 kg

Photo n° 4 prise en 2010
Je poursuis le "Régime Canaris"  suivi par le régime du Dr Lutz ;
C'est une renaissance! Je pèse 44 kg !  (pour 1, 52 m); C'est le poids que je faisais il y a 10 ans ;  J'ai grossi de 9 kg en 7 mois,  et ce bien que je sois toujours obligée de manger mes aliments mixés, en purée, flan, gratin etc.; Mon niveau d'énergie est remonté de façon inespéré et je peux, à présent, faire de longues marches, du Qi-Gong,  ou du vélo  d'appartement  (modérément) ; De la gymnastique, etc..

Cette photo était inimaginable il y a seulement 2 ans !
Cependant ne nous méprenons pas, je suis toujours en reconstruction. Après des années de sédentarité forcée, j'ai encore du chemin à faire ; On ne sort pas de 25 années d'auto-destruction sans aucune séquelles et mon corps ne manque pas de me le rappeler ; Un excès de travail intellectuel ou physique, ou de glucides et voilà quelques sonnettes d'alarme qui réapparaissent : Ma clé en Or : 2 à 3 jours de diète suivi de 4 à 8 jours de cure "Nouvelle Flore, phase A" et je retrouve toute ma vitalité et un esprit clair. 
Prenez bien soin de vous ; la vie, votre vie, est si précieuse !
Si  je ne l’avais pas compris, je ne serais plus là, aujourd’hui, en train de vous
l 'écrire !
Puisse mon témoignage vous en convaincre et vous redonner espoir.

Je vous souhaite un très long chemin,  plein de lumière et de joie, et surtout de pouvoir retrouver la santé, si comme moi, vous l’aviez perdue.
                                                                                                            

Claire TUR
Naturopathe/Bio-nutritionniste

POUR INFO:

Vous trouverez ci-dessous, les livres qui ont joué un rôle essentiel dans la compréhension de mes pathologies et dans "ma résurrection".


  1 )   POUR LA GUERISON DU CORPS :

a)  "Le Syndrome entéropsychologique GAPS" (en français)
(A l'attention surtout des parents victimes des enfants T.D.A.H, autisme, les troubles du comportement, les pédopsychiatres, etc ...)
Traduction du livre "Gut and Psychologie Syndrome"  du  Dr Natasha Campbell-MacBride, spécialiste en neurologie et en nutrition. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Le syndrome entéropsychologique GAPS (Gut and Psychology Syndrome)

b) « Du gaz dans les neurones » (en priorité)  de Taty Lauwers
Pour comprendre la problématique de la Candidose-dysbiose. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Du gaz dans les neurones ou l'âme mal nourrie : Topo sur la dysbiose intestinale

c) « Les canaris de la modernité » (en priorité) de Taty Lauwers
(Concerne les cas particuliers de patients hyper-fragilisés et poly-intolérents alimentaires : amines, oxalates, salycilates, etc...) victimes de Candidose-dysbiose. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Canaris de la Modernité : Pistes alimentaires pour les victimes de sensibilités chimiques multiples (hyperactifs, candidose, etc.)

d) « Mes nerfs en paix » de Taty Lauwers
(conseils; astuces et recettes de cuisine, tant pour les enfants T.D.A.H que pour les poly-intolérents à presque tout, les dysbiotiques, etc...). Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Mes Nerfs en Paix : Recettes ressourçantes pour des enfants plus sereins Conseils, astuces et recettes pour les hyperactifs, les polyallergiques, etc.

e) « Nourritures vraies » de Taty Lawers
(Incontournable ! C'est le B.A.B.A d'une alimentation "vraie" qui n'est pas toujours celle que l'on croit; Une nourriture industrialisée déja cuisinée, mêm BIO, n'est pas considérée comme une nourriture vraie, originelle) et ne peut convenir aux dysbiotiques ou enfants T.D.A.H. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-près : Nourritures vraies : Topo sur les aliments comme remèdes : principes, grilles et menus pour une assiette ressourçante

f) Pour qui sonne le gras » de Taty Lauwers
une révélation. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Pour qui sonne le gras: Se soigner avec des graisses

g) "Cinglés de sucre" de Taty Lawers
(Incontournable ! Reprend et développe en Français la méthode du Docteur LUTZ). Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Cinglés de sucres: « Décrochez-des-sucres » pour vaincre la glycémie instable

"Libérez-vous des fringales" (de Julia  Ross)
Essentiel pour toutes les personnes victimes  d'addiction à : l'alcool ;  Le Tabac ;  Café ;  les Sucreries ;  (ou autres substances alimentaires) ; De drogues ;  etc... Mais aussi : Anorexie ; Tocs ; Phobies ; Boulimie ; Dépression ; Souffrance morale, etc.. 
Ces personnes découvriront que ce sont en réalité des carences en neurotransmetteurs du cerveau qui sont responsables de ces addictions ou troubles, et que la supplémentation en certains acides aminés ciblés, (associés à un rééquilibrage alimentaire) les débarrasseront de ces troubles. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Libérez-vous des fringales : Un programme 100 % naturel pour en finir avec les problèmes de poids et les sautes d'humeur


2.     Et pour « LA GUERISON DE L’AME » :

-   Que vous soyez croyants ou non
-   Que vous ayez une religion ou non
-   Que vous ayez une spiritualité ou non,

Si vous avez le sentiment d’avoir subi des blessures (morales ou physiques), des traumatismes, des frustations affectives dans l’enfance de la part de l’un de vos parents, ou autres,

Si pour X raisons, il y a au fond de votre cœur, des griefs, des ressentiments, des chagrins vis à vis de telle ou telle personne, et qui « remontent » périodiquement à la surface,

Si vous n’arrivez pas à pardonner et à VOUS pardonner,
Si vous vous sentez coupable pour quelques raisons que se soient, d’avoir fait souffrir vos proches,

Si vous avez le sentiment qu’il y a en vous deux personnes : l’une bonne et l’une mauvaise, et que, le plus souvent « c’est la mauvaise » qui prend le dessus, et que vous détestez cette partie là de vous-mêmes,

Si enfin, vous voulez vraiment vous libérez de ces sentiments qui vous minent en profondeur et empoisonnent lentement mais sûrement votre cœur et votre corps, vous empêchant d’être pleinement heureux, et en paix,

Vous devez lire au moins ces deux magnifiques livres qui vous feront faire un bond gigantesque dans la connaissance de vous-mêmes (et des autres), et gagner, peut-être, des années de psychothérapie. Ce sont des best-sellers, traduits en plusieurs langues, et qui ont bouleversé positivement la vie de millions de personnes sur notre planète.

« CONVERSATION AVEC DIEU » Tome 1 (et suivants) de Neale Donald Walsch, (Il s’agit d’une histoire vraie), aux Editions ARIANE. Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Conversations avec Dieu

« LE POUVOIR DU MOMENT PRESENT » d’Eckhart Tolle, aux Editions ARIANE. 
Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Le pouvoir du moment présent - Guide d'éveil spirituel


LE "LIVRE  TIBETAIN DE LA VIE ET DE LA MORT"  de Sogyal Rinpoché  (préfacé par sa Sainteté le Dalaï-Lama) aux Editions de la Table Ronde. 
Pour commander ce livre, cliquez sur le lien ci-après : Le Livre Tibétain de la Vie et de la Mort

Cet ouvrage n'est pas seulement un chef-d'oeuvre spirituel qui apporte des réponses à nos questions existentielles sur la vie et la mort ; C'est aussi un merveilleux guide qui propose des "pratiques" simples mais puissantes que chacun, quelle que soit sa religion ou sa culture peut accomplir afin de transformer sa vie (....) de même qu'une introduction lucide et complète à la pratique de la méditation ainsi qu'aux notions de renaissance et de karma.


« On peut se passer de religion, mais pas d’Amour ni de Compassion »
Le Dalaï Lama

P.S :

Mon témoignage vous a t-il apporté un éclairage nouveau sur les pathologies de vos patients ? sur  les vôtres ? celles de votre enfant ?
Votre avis sur ce blog me serait utile, merci de m’en faire part dans
l'onglet "votre avis m'intéresse" ;

Du fond du cœur, encore un Grand Merci

Claire TUR
Naturopathe/Bio-nutritionniste

Si je peux vous être utile, vous pouvez m'envoyer un message en cliquant ICI